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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 16:10

 

Nous trouvons régulièrement des missels oubliés à l'église. N'oubliez pas de les réclamer et surtout pensez à METTRE VOTRE NOM DEDANS. Nous mettrons tous les missels entassés depuis des années à la sortie de l'église dimanche 18 septembre. Nous rappelons qu'il est important de suivre la messe avec un missel. Des missels du Barroux sont en vente à la sacristie (50 €)

Nous avons également retrouvé une bague en 2003.

 


TRAVAUX dans l'église Saint-Georges :

- Souscription

- opération 1€ ou 2€


A partir de mi-octobre, la Mairie de Lyon (propriétaire de l'édifice) va réaliser une nouvelle chaufferie et un couloir de sécurité dans la crypte sud de l’église, ainsi que tout le câblage électrique qui est revu et mis aux normes ; pour un coût total de plus de 330 000 €. La communauté de Saint-Georges doit payer 10% de la facture, qu’avancera l’Association Diocésaine de Lyon, il nous faudra donc trouver plus de 33 000€ dans les années à venir. Cela, sans compter le prix des nouveaux éclairages à notre charge et le réaménagement de la crypte sud de l’église. Nous envisageons de profiter des travaux pour refaire également la sonorisation de façon professionnelle.

Nous cherchons des bonnes volontés pour nous aider à trouver ces financements.

Une souscription à « ADL St-Georges (chauffage) » est lancée ; déjà nous vous invitons tous à participer à l’«opération 1€ ou 2€ », à mettre en plus de votre don habituel à la quête. Merci à tous les fidèles pour leur participation généreuse.

 

VITRAUX : Vous pouvez dès maintenant admirer (sur place ou sur le site internet de Saint-Georges) le remarquable travail des élèves de BFF qui ont réalisés les vitraux de la crypte avec leur professeur de dessin, Béatrice Wolf. Bravo à eux !

 



Groupes Domus Christiani logo-domus-christiani.gif

 

En France : 150 groupes de foyers dans 40 diocèses, 1 200 membres, soutenus par 60 prêtres conseillers spirituels (forme extraordinaire du rite latin en accord avec le Motu Proprio Summorum Pontificum de 2007).

Sur Rhône-Alpes : 30 groupes dont 16 sur Lyon

L’objectif de Domvs Christiani c’est la sanctification du foyer dans le mariage en s’appuyant sur 3 piliers qui intègrent l’ensemble de la vie chrétienne :

l’approfondissement de la vie intérieure par une vie de prière et une vie sacramentelle plus soutenues grâce à la fidélité à une Règle de vie et à l’encouragement mutuel au sein du groupe de foyers, et par l’étude de la doctrine et de ses applications pour développer en nous la connaissance et l’amour de Dieu et nous aider à Le faire connaître et aimer,

l’entraide mutuelle et la charité fraternelle,

l’esprit missionnaire et le rayonnement : de la vie intérieure découle l’engagement personnel et en groupe, dans la famille et dans la Cité.

Dans le cadre de la Règle de vie, chaque groupe de foyers se réunit une fois par mois : repas, prière, commentaire sur un point de la règle suivi d’un échange en vue de progresser dans la pratique de la règle, topo préparé par un des foyers du groupe sur le thème de l’année. Thème de l’année 2011 – 2012 : « Famille et Sacrements »

Contact : Bernard et Chantal PERREAU : bernardperreau@gmail.com - tel : 09 81 15 62 60

www.domus-christiani.org 

 

« Equipe Notre-Dame »

 

Pourquoi proposer de monter une « équipe Notre-Dame » (END) pour de jeunes couples mariés récemment ? Une END est bien adaptée aux jeunes mariés. En effet, une END privilégie le couple, indépendamment de la « question des enfants » (que les parents aient eu la grâce de donner la vie ou non). Le Père Henri Caffarel pensait avec raison qu’il fallait se concentrer d’abord sur la solidité du couple lui-même. Il préconisait les solutions pratiques suivantes : le « devoir de s’asseoir » mensuel, l’écoute de la Parole de Dieu, l’oraison mentale et la méditation de la Sainte Ecriture, la prière en couple, un soutien mutuel par la charité et la prière de 4 à 6 couples constitués en équipe, une « règle de vie », et une retraite annuelle. Une END choisit un thème annuel : un livret donne « clé en main » l’ensemble des textes à étudier, méditer et à partir desquelles seront construites les futurs réunions mensuelles. Si une équipe venait à voir le jour, je me ferai une joie de l’accompagner de mon mieux cette année.

Contact : abbé Laurent Spriet, laurent.spriet@free.fr


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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 13:49

 

  Chers Amis,

 

Nous serions heureux de vous rencontrer à l'occasion de notre pique-nique de rentrée  Billings :

 

 Samedi 03 septembre à l'Abbaye Saint-Pierre de Champagne.

 

Le rendez-vous est fixé à midi avec vos enfants et un repas tiré du sac. Le Père Matéo sera présent et nous célébrera la messe en fin d'après-midi.

Toute notre amitié et notre union de prières .

 

Louis-Marie et Anne-Joëlle Paquet.

Lmaj.paquet@orange.fr

Tel : 04 74 94 12 78 (messagerie)

 

P.S. merci de nous confirmer votre présence

 

Cf. le plan d'accès

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:25

-         Edito _ Abbé Tancrède Leroux

o       « Et vous que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » (Mc 8,28)

-         Article de l’abbé Spriet

o       « 2012, année de l’Esprit »

-         Vie Chrétienne

o        Présence du prêtre (Madeleine Delbrêl) 

o       Faut-il suivre une révélation privée ; ou au moins est-ce permis ?

o       Influence d’un chapelet

o       Saint Marcelin Champagnat

-         Eglise universelle

o       Béatification de 15 baptisés martyrs

o       60 ans de sacerdoce du Pape

o       Youcat, un catéchisme pour les jeunes d’aujourd’hui !

o       La fidélité, valeur primordiale pour aujourd’hui

-         Saint Georges

o       Restauration du Grand-Orgue

-         Agenda

-         Carnet de famille

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:24

 

Le grand orgue de l’église Saint-Georges, situé sur la tribune au fond de la nef, est muet depuis 1971, à la suite de dégâts provoqués lors de la consolidation des voûtes de la nef effectuée en 1971 par la Ville de Lyon.

 

Construit en 1862 par Merklin-Schütze, agrandi par Joseph Merklin en 1874, alors au sommet de son art, cet orgue, malgré les modifications effectuées lors de deux relevages, reste un témoin authentique du goût de l’époque, et forme avec l’église un ensemble parfaitement cohérent.

 

Il comporte deux claviers (avec récit expressif) et un pédalier et dispose de 20 jeux. Le buffet a été dessiné par l’architecte de l’église, Pierre Bossan.

 

En 2004, l’association des amis de l’orgue de Saint-Georges (AMORSAGE), a repris le projet de restauration, initié dès 1999, le Père Chaniac étant curé.

 

Depuis sa création, l’association organise des concerts, participe aux activités de l’association « Orgue en jeu » qui réunit de nombreuses associations lyonnaises d’amis de l’orgue et organise un festival et un concours d’interprétation et d’improvisation.

 

L’association AMORSAGE a noué des contacts avec les différents organismes concernés par la restauration de l’orgue : la Ville de Lyon, propriétaire et donc maître d’ouvrage, le conservatoire national de région, la commission diocésaine de musique sacrée, etc..

 

Lors de l’inauguration de l’extérieur de l’église rénové en 2008, le Cardinal Barbarin a exprimé au Maire de Lyon M. Collomb le souhait que « le ramage de Saint-Georges se rapporte bientôt à son plumage »… L’obstacle qui retarde les travaux est naturellement leur coût, de l’ordre de 300 000 €.

 

Une participation financière significative des « utilisateurs » - par exemple 10% - est nécessaire pour faire avancer le projet. Aussi tout en reprenant ses activités musicales, qui procurent des ressources insuffisantes, l’association souhaiterait maintenant ouvrir une souscription, permettant de recueillir des dons plus importants de la part de particuliers ou d’entreprises pratiquant le mécénat.
Mais le soutien d’adhérents motivés et nombreux est tout aussi essentiel pour obtenir des décisions favorables des « décideurs ». N’hésitez donc pas à adhérer, même si votre cotisation est modeste, votre soutien est très utile, et à faire des propositions (concerts, manifestations, « lobbying », mécénat, participation au bureau de l’association, etc.).

 

Cela permettra lors d’une assemblée générale à la rentrée 2011 de valider le programme d’action et de donner un nouvel élan à notre projet. Pour toute suggestion ou renseignement : 06 81 62 93 79.                 Paul Dubois.

 

Association des amis de l’orgue de Saint-Georges – AMORSAGE / 158 bd de la Croix-Rousse, 69001 Lyon. Adhésion : 10€ - Reçu fiscal.

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:22

 

« Et vous que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » (Mc 8,28)

 

A cette question du Seigneur, Saint Pierre a répondu avec sa fougue et sa générosité habituelle : « Tu es le Messie, le Fils de Dieu ». Jésus lui apprend alors l’origine mystérieuse de cette révélation qui vient du Père. La foi est premièrement un don de Dieu ! Or elle nous semble parfois paradoxale : une clarté obscure ou une certitude non évidente ; telle est la nuit de la foi. Cependant, cette foi est suffisante pour « plaire à Dieu », pour recevoir la force de la parole de Dieu : « Et pour la première fois, il leur enseigna qu’il fallait que lea Fils de l’Homme souffre beaucoup…., qu’il soit tué et que trois jours après, il ressuscite ». Et aux reproches de Simon-Pierre, continue l’évangéliste, Jésus lui répondra : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes ». Pourtant, Pierre avait eu l’illumination de la foi théologale, la première bonne réponse.., mais, comme pour Pierre (et bien plus que pour Pierre !) mon sentiment, mon opinion ou ma conviction fait souvent fausse route.

 

Heureusement, grâce à Dieu, je ne suis pas seul, face au mystère de Dieu, face à l’Ecriture sainte… ma foi est celle de l’Eglise, depuis mon baptême : « - Que demandez-vous à l’Eglise de Dieu ? – la foi » ! Quelle joie d’être à la fois enfant de Dieu et membre de l’Eglise, d’être fondé sur le Roc : « Tu es Petrus » ; et de savoir que les puissances du mal ne pourront rien contre cette frêle barque de l’Eglise dans l’océan déchainé de ce monde. Aussi c’est l’universalité de toute l’Eglise catholique qui était dans la joie le 29 juin dernier pour les 60 ans de l’ordination presbytérale du pape Benoît XVI. Durant la messe, le pape imposa le pallium aux 40 archevêques nommés pendant l’année. Comme c’est la tradition, il remit cet ornement liturgique d’honneur et de juridiction constitué d’une face de laine blanche comportant 6 croix de soie noire.

 

Succédant à l’Année saint Paul et à l’Année du prêtre, Benoît XVI pourrait proclamer en 2012 une « Année de la foi ». L’initiative du pape coïnciderait avec les anniversaires du catéchisme de l’Église catholique et de l’ouverture du concile Vatican II, sans doute cette année serait-elle accompagnée d’une troisième encyclique du pape sur la foi.

 

Comment vivre notre foi ? comment préparer cette année à venir ?

 

Après les solennités de la Fête-Dieu et du Sacré-Cœur, le temps après la Pentecôte est appelé « ordinaire ». Selon des mots des sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, qu’est-ce que la sainteté, si ce n’est faire d’une manière extraordinaire, l’ordinaire de tous les jours ! En ce sens, la sainteté, doit nous-être ordinaire, quotidienne. Telle est l’humble réponse à la question de la foi et à l’interrogation de Jésus : « pour toi, qui suis-je ? »

 

Il me faut au travail, comme à la maison, en vacances ou en activité, en famille comme dans la société, vivre sans cesse en présence de Dieu.

 

Que lors de cet été, nos saints patrons et anges gardiens et Notre Dame, nous aident à vivre le quotidien, fidèle et humble « oui » à la grâce de Dieu que nous demandons chaque jour dans le Notre-Père.

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:21

L’année 2012 sera riche car elle verra à la fois la fin du triduum voulu par notre Archevêque et le 50ème anniversaire de l’ouverture du deuxième Concile du Vatican (1962-2012). Tous les diocèses de France fêteront cet événement le jeudi 11 octobre ou le dimanche suivant , 14 octobre 2012 ( pour nous à Lyon le rassemblement « Ecclesia 2012 » centré sur les 8 Béatitudes de l’Evangile que nous devrions connaître par cœur…). Ce sera l’occasion pour nous tous de revenir à « la lettre » du Concile pour ne pas tomber dans son prétendu « esprit » et de relire ses textes dans la grande Tradition de l’Eglise, dans la grande cohérence de la foi de toujours.

 

      Pour se préparer à cette échéance, le Cardinal Barbarin nous a invités à approfondir trois thèmes sur trois années consécutives : « 2009-2010, année du corps », « 2010-2011, année de l’âme, « 2011-2012, année de l’esprit » afin que l’Eglise qui est à Lyon soit toujours davantage une servante du salut éternel des hommes contemporains. C’est ce programme que Saint Paul traçait à l’Eglise de Thessalonique : « Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers, et qu’il garde parfaits et sans reprohce votre esprit, votre âme et votre corps, pour la venue de Notre-Seigneur Jésus-Christ » (1 Th 5, 23). Il s’agit d’être toujours vigilants et prêts à ouvrir la porte dès que le Maître viendra pour juger les vivants et les morts. Il s’agit d’avoir annoncé à notre prochain que le Christ est l’unique Sauveur et qu’Il veut notre salut intégral : corps, esprit et âme.

 

      « L’année de l’âme » sera « naturellement » centrée sur la vie spirituelle : la prière, les vertus théologales, les sacrements (en particulier le sacrement de pénitence et de réconciliation), la vie intérieure, l’écoute, le s retraites spirituelles, le silence, la direction spirituelle, l’adoration, la « lectio divina », le chapelet (avec la figure de la vénérable Pauline Jaricot[1])… le tout au service de notre sanctification puisque c’est la volonté de Dieu à notre égard.

 

      Enfin, ne croyons pas que cette année sera une année « éthérée »… Comme le dit le Cardinal dans sa lettre pastorale (p 146) : « tout ve qui a été évoqué dans les deux premières années peut être repris et écouté sur le registre de la vie spirituelle. partager un repas, faire du sport, utiliser son argent, éduquer un enfant, exercer une profession, déposer son bulletin de vote dans l’urne, tout cela est aussi un acte spirituel ». Tout notre être, toute notre vie sont appelés à être saints.

 

Abbé Laurent Spriet +



[1] Le 9 janvier aura lieu le 150ème anniversaire de sa mort.

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:19

 

L'absence d'un vrai prêtre est, dans une vie, une détresse sans nom. Le plus grand cadeau qu'on puisse faire, la plus grande charité qu'on puisse apporter, c'est un prêtre qui soit un vrai prêtre. C'est l'approximation la plus grande qu'on puisse réaliser ici-bas de la présence visible du Christ...

 

Dans le Christ, il y a une vie humaine et une vie divine.

 

Dans le prêtre, on veut retrouver aussi une vie vraiment humaine et une vie vraiment divine. Le malheur, c'est que beaucoup apparaissent comme amputés soit de l'une, soit de l'autre.

 

Il y a des prêtres qui semblent n'avoir jamais eu de vie d'homme. Ils ne savent pas peser les difficultés d'un laïc, d'un père ou d'une mère de famille, à leur véritable poids humain. Ils ne réalisent pas ce que c'est vraiment, réellement, douloureusement, qu'une vie d'homme ou de femme.

 

Quand les laïcs chrétiens ont rencontré une fois un prêtre qui les a « compris », qui est entré avec son cœur d'homme dans leur vie, dans leurs difficultés, jamais plus ils n'en perdent le souvenir.

 

À condition toutefois que, s'il mêle sa vie à la nôtre, ce soit sans vivre tout à fait comme nous. Les prêtres ont longtemps traité les laïcs en mineurs ; aujourd'hui, certains, passant à l'autre extrême, deviennent des copains.

 

On voudrait qu'ils restent pères. Quand un père de famille a vu grandir son fils, il le traite désormais en homme et plus en gamin, mais il le considère toujours comme son fils : un fils, un homme.

 

On a besoin également que le prêtre vive d'une vie divine. Le prêtre, tout en vivant parmi nous, doit rester d'ailleurs. Les signes que nous attendons de cette présence divine ? :

 

la prière • la joie • la force • la liberté • le désintéressement • la discrétion

 

• la vérité • la pauvreté • le sens de l'Église enfin : qu'il ne parle jamais de l'Église à la légère, comme étant du dehors .' Un fils est tout de suite jugé, qui se permet de juger sa mère

 

-Mais souvent une troisième vie envahit les deux premières et les submerge : le prêtre devient l'homme de la vie ecclésiastique, du « milieu clérical » ; son vocabulaire, sa manière de vivre, sa façon d'appeler les choses, son goût des petits intérêts et des petites querelles d'influence, tout cela lui fait un masque qui nous cache douloureusement le prêtre, ce prêtre qu'il est sans doute demeuré par derrière...

 

L'absence d'un vrai prêtre dans une vie, c'est une misère sans nom, c'est la seule misère.

 

Madeleine Delbrêl

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:18

 

Il faut suivre Jésus, et comme le chemin des saints se confond normalement avec celui de Jésus, il est normal qu’ils nous confirment dans notre foi : tel est le service rendu par sainte Bernadette à ses frères. Si bien que quand l’Eglise authentifie une révélation privée, même si elle ne se prononce pas sur la nature exacte de l’expérience de celui qui la reçoit, elle n’en garantit pas moins la validité du chemin vers Jésus qu’elle indique. Mais même comme cela, du fait du risque de confondre le contenant et le contenu,

 

« Nous marchons plus sûrement par la foi, dont la lumière est au-dessus de toutes les visions et de toutes les révélations des choses secrètes et cachées »

 

Jean Bona (1609-1674), Traité du Discernement des esprits, ch. XIX

 

Dès lors, si votre goût ne vous porte pas trop vers le dernier pèlerinage à la mode : « Qu’est-il besoin de s’exposer au péril de se tromper en affirmant ou niant, en définissant ces choses, puisqu’on les peut ignorer sans crime ? »

 

Idem, citant saint Augustin

 

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:16

 

  Un jeune homme de dix-huit ans arrivait à Paris. Il n’était point incrédule, mais son âme déjà était plus ou moins atteinte de ce que le P. Gratry appelait la crise de la foi. Un jour, ce jeune homme entre dans l’église de Saint-Etienne du Mont ; il aperçoit, agenouillé dans un coin, près du sanctuaire, un vieillard qui, pieusement, récitait son chapelet. Il s’approche et reconnaît Ampère, son idéal, Ampère qui était pour lui la science et le génie vivants. Cette vision l’émeut jusqu’au fond de l’âme ; il s’agenouille sans bruit derrière le maître, la prière et les larmes jaillissent de son cœur. C’était la pleine victoire de la foi et de l’amour de Dieu, et Ozanam, car c’était lui, se plaisait à redire ensuite : Le chapelet d’Ampère a plus fait sur moi que tous les livres et même que tous les sermons.

 

Ampère accepta Ozanam pour son commensal, et le grand mathématicien aimait à s’entretenir avec son jeune ami : Leurs entretiens, dit le P. Lacordaire, amenaient dans l’âme du savant, à propos des merveilles de la nature, des élans d’admiration pour leur auteur. Quelquefois, mettant sa tête entre ses mains, le vieillard s’écriait comme tout transporté : « Que Dieu est grand, Ozanam, que Dieu est grand ! »

 

Ozanam ne fut pas le seul à ressentir la bienfaisante influence du grand savant. La simplicité et la droiture de sa foi exerçaient une impression salutaire sur tous ceux qui l’approchaient, particulièrement sur les jeunes gens vers lesquels son cœur, demeuré jeune, se sentait incliné.

 

(A.  Larthe-Ménager, André-Marie Ampère (1775-1836), in Les contemporains, 3e année, n° 81, 29 avril 1894, pp. 1-2)

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:14

 

Né en 1789, à Marlhes, France, Marcellin, prêtre de la Société de Marie, attristé par l’état d’ignorance des jeunes gens de la campagne, fonda l’Institut des Frères Maristes des Écoles pour leur donner l’éducation chrétienne. Animé d’un amour particulier pour la Mère de Dieu, il apprit d’elle la pratique de l’humilité et de l’amour de Dieu et des hommes et en rendit témoignage. Il voulut que ses disciples la prennent pour Mère et premier modèle dans l’éducation des jeunes. Il est mort à Notre-Dame de l’Hermitage, près de Saint Chamond, le 6 juin 1840.

 

Qu’on puisse dire des petits Frères de Marie : « Voyez comme ils s’aiment… » !

 

Je meurs plein de respect, de reconnaissance et de soumission pour le Révérend Père Supérieur Général de la Société de Marie et dans les sentiments de la plus parfaite union pour tous les membres qui la composent, spécialement pour les Frères que Dieu avait confiés à ma sollicitude, et qui ont toujours été si chers à mon cœur.

 

Je désire qu’une entière et parfaite obéissance règne toujours parmi les Frères de Marie, que les inférieurs, envisageant dans les Supérieurs la personne de Jésus-Christ, leur obéissent de cœur et d’esprit, renonçant toujours, s’il est besoin, à leur volonté et à leurs jugements propres.
Je vous prie aussi, Mes bien chers Frères, de toute l’affection de mon âme et par toute celle que vous avez pour moi, de faire en sorte que la sainte charité se maintienne toujours parmi vous. Aimez-vous les uns les autres comme Jésus-Christ vous a aimés. Qu’il n’y ait parmi vous qu’un même cœur et un même esprit. Qu’on puisse dire des Petits Frères de Marie comme des premiers chrétiens : Voyez comme ils s’aiment !…

 

C’est le vœu de mon cœur le plus ardent, à ce dernier moment de ma vie. Oui, mes bien chers Frères, écoutez les dernières paroles de votre Père, ce sont celles de notre bien-aimé Sauveur : Aimez-vous les uns les autres.

 

Je désire, mes Bien chers Frères que cette charité qui doit vous unir tous ensemble, comme les membres d’un même corps, s’étende aussi à toutes les autres congrégations. Ah ! je vous en conjure par la charité ans bornes de Jésus-Christ, gardez-vous de jamais porter envie à personne et surtout à ceux que le bon Dieu appelle à travailler, comme vous, dans l’état religieux, à l’instruction de la jeunesse. Soyez les premiers à vous réjouir de leurs succès et à vous affliger de leurs disgrâces. Recommandez-les souvent au bon Dieu et à la divine Marie. Cédez-leur sans peine. Ne prêtez jamais l’oreille à des discours qui tendraient à leur nuire. Que la seule gloire de Dieu et l’honneur de Marie soient votre unique but et toute votre ambition. Qu’un même esprit, un même amour vous unisse aux Pères de la Société de Marie comme des branches à un même tronc et comme les enfants d’une même famille à une Bonne Mère, la divine Marie.

 

Il y a des difficultés pour vivre en bons religieux, mais la grâce adoucit tout.

 

Je demande encore au bon Dieu et je souhaite de toute l’affection de mon âme, que vous persévériez fidèlement dans le saint exercice de la présence de Dieu, l’âme de la prière, de l’oraison et de toutes les vertus. Que l’humilité et la simplicité soient toujours le caractère des petits Frères de Marie. Qu’une dévotion tendre et filiale vous anime dans tous les temps et dans toutes les circonstances pour notre Bonne Mère. Faites-la aimer partout, autant qu’il vous sera possible. C’est elle qui est la première Supérieure de toute la Société. Joignez à la dévotion à Marie la dévotion au glorieux Saint Joseph, son très digne époux ; vous savez qu’il est un de nos premiers patrons.

 

Vous faites l’office d’anges gardiens auprès des enfants qui vous sont confiés ; rendez à ces purs esprits un culte particulier d’amour, de respect et de confiance.

 

Mes très chers Frères, soyez fidèles à votre vocation, aimez-la et persévérez-y avec courage. Conservez-vous dans un grand esprit de pauvreté et de détachement. Que l’observance journalière de vos saintes Règles vous préserve de manquer jamais au vœu sacré qui vous lie à la plus belle et à la plus délicate des vertus.

 

Il y a des peines pour vivre en bon Religieux, mais la grâce adoucit tout ; Jésus et Marie vous aideront ; d’ailleurs la vie est bien courte et l’éternité ne finira jamais. Ah, qu’il est consolant, au moment de paraître devant Dieu, de se rappeler qu’on a vécu sous les auspices de Marie et dans sa Société ! Daigne cette Bonne Mère vous conserver, vous multiplier et vous sanctifier. Que la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communication du Saint-Esprit soient toujours avec vous.

 

Je vous laisse avec confiance dans les sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, en attendant que nous puissions nous réunir tous ensemble dans la bienheureuse éternité.

 

Telle est ma volonté dernière et expresse pour la gloire de Jésus et de Marie.

 

 « Testament Spirituel » de S. Marcellin Champagnat, prêtre. (FURET J.-B., Vie de Marcellin J.B. Champagnat, 1989, c. 22, pp. 241-244)

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(Du Vatican, le 31 décembre 2008 ;
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