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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 00:10
Tradition apostolique

En la solennité des saints Pierre et Paul, bien des prêtres sont ordonnés dans les cathédrales et au sein des communautés. A la Primatiale Saint-Jean, c'est en la fête de saint Irénée, patron du diocèse (28 juin), que le Cardinal Barbarin a ordonné quatre prêtres. Cet été, prions en famille pour ces nouveaux apôtres du Christ travaillant à la vigne du Seigneur !

Ce 29 juin, le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomaios Ier était auprès de Benoît XVI pour fêter les saints patrons de l'Eglise de Rome, afin que l'année Saint-Paul commence sous le signe de l'unité des chrétiens. Le pape Jean-Paul II disait le 29 juin 1995 : « Le Christ nous envoie ensemble, afin qu'ensemble nous lui rendions témoignage. Nous ne pouvons donc pas rester séparés. Nous devons marcher ensemble, parce que c'est la volonté de notre Seigneur. Le monde doit retrouver la foi, au terme de ce second millénaire et en ce début du troisième. C'est pourquoi nous devons multiplier les efforts ; nous devons nous engager activement pour former vraiment une seule chose comme lui, le Christ est une seule chose avec le Père (cf. Jean 17, 22) ».

L'unité et l'apostolicité
sont deux qualités essentielles de l'Eglise que nous affirmons dans le Credo. Déjà vers 177 saint Irénée, deuxième évêque de Lyon, affirmait cette tradition apostolique de l'Eglise contre les hérésies : « Comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d'énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l'une d'entre elles, l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes (Rm.1, 8) sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout, - elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres » (L.II, 3,2).

L'année jubilaire est pour nous une occasion de nous familiariser avec le grand saint Paul, l'Apôtre des nations, par la lecture des Actes des Apôtres et de ses épîtres… ; puis de découvrir ou redécouvrir cette Tradition apostolique transmise par les papes, les évêques et les Pères de l'Eglise !

Bonnes lectures et vivons sur les pas de l'Apôtre de l'hymne à la charité.

Abbé Tancrède Leroux, recteur.
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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 00:00


"Cousin de Jésus, né de Zacharie et Elisabeth, il est appelé ""baptiste"" car il baptisait dans le Jourdain pour préparer le baptême dans l'Esprit.

L'Église, dit saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur naissance à la vie éternelle. La Nativité de saint Jean-Baptiste a été exemptée de cette règle générale, parce qu'il fut sanctifié avant de naître, dans le sein de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans la visite que fit la très Sainte Vierge à sainte Élisabeth.

La naissance de saint Jean-Baptiste fut une grande joie pour la terre, puisqu'elle lui annonçait l'approche de sa Rédemption. La puissance divine était intervenue d'une manière extraordinaire dans la naissance de quelques prophètes, de Samuel et de Jérémie, par exemple; mais elle éclata bien davantage dans celle du saint Précurseur, que la dignité de son ministère futur et le degré éminent de grâce et de sainteté auquel il était élevé rendaient, selon la parole de Jésus-Christ Lui-même, bien supérieur à tous les patriarches et à tous les prophètes.

Le message d'un Ange à Zacharie pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste, la maternité d'Élisabeth à un âge très avancé, le mutisme subit de Zacharie depuis l'annonce de l'Ange jusqu'à la Circoncision de l'enfant, et sa guérison miraculeuse, qui lui permit d'entonner le beau cantique Benedictus: tout est merveilleux dans l'apparition du Précurseur, qui allait montrer bientôt le Sauveur promis et attendu depuis quatre mille ans.

Parmi les récits évangéliques, il en est peu d'aussi intéressants ni d'aussi touchants que celui de la naissance de saint Jean-Baptiste. Les miracles s'ajoutaient aux miracles autour du berceau de l'enfant; les habitants du voisinage furent saisis d'une crainte respectueuse, et le bruit de ces merveilles se répandit dans toutes les montagnes de la Judée, de sorte que tous se disaient les uns aux autres: "Que pensez-vous de l'avenir de cet enfant?"

Saint Jean-Baptiste occupe dans l'histoire de l'humanité une place incomparable: il sert de trait d'union entre les deux mondes, il résume en lui tout l'Ancien Testament et prépare le Nouveau; il ferme la mission des prophètes et ouvre celle des Apôtres. "Prophète, apôtre, docteur, solitaire, vierge, martyr, il est plus que tout cela, parce qu'il est tout cela en même temps. Il réunit tous les titres à la sainteté, et, rassemblant en lui seul tout ce qui constitue les différentes classes des saints, il forme au milieu d'eux une classe particulière." (La Luzerne.) Le culte de saint Jean-Baptiste a toujours joui d'une immense popularité.

Sa fête a été souvent célébrée par des feux de joie. Il est patron de nombreuses paroisses, de nombreuses confréries et des Canadiens Français.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.



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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 08:48
Religieux de Saint-François,
Docteur de l'Eglise (1195-1231)


Saint Antoine était né à Lisbonne, en 1195, de la famille glorieuse de Godefroy de Bouillon premier roi de Jérusalem, dont une branche s'était implantée en Portugal.

A quinze ans, il entra dans l'Ordre des Chanoines réguliers de Saint-Augustin. Un jour qu'il était retenu à l'infirmerie du couvent par les devoirs de sa charge, il eut, au moment de l'élévation de la Messe, un ardent désir de voir le Sauveur, et il se mit à genoux: ô merveille! Les murs de l'église s'entr'ouvrent et lui laissent voir l'autel, où il adore ravi, la sainte Victime.

Cependant Antoine était appelé de Dieu à devenir disciple de saint François; il sentit le premier appel à la vue de cinq religieux franciscains s'embarquant pour les missions d'Afrique; l'appel fut définitif, quand, quelques mois plus tard, les reliques de ces cinq religieux, devenus martyrs de la foi, furent apportées providentiellement au monastère où il vivait. Antoine se sentit dès lors irrésistiblement entraîné vers un Ordre où il pourrait donner son sang pour Jésus-Christ. Il arriva en Italie avant la mort de saint François.

Placé à la cuisine d'un couvent, il fut un jour appelé par son supérieur pour prêcher, sans préparation, à la communauté. Il commença simplement; mais bientôt il s'éleva à une telle hauteur de doctrine et d'éloquence, qu'il émerveilla toute l'assemblée. L'Esprit-Saint, qui transforma les Apôtres, avait rempli l'humble Antoine. Dès lors il occupe les grandes charges de l'Ordre, il évangélise les villes et les campagnes, enseigne dans les universités de Montpellier, de Toulouse, de Bologne et de Padoue. Par ses prédications accompagnées de prodiges, il mérite le surnom de Marteau des hérétiques. Parmi les innombrables miracles de ce grand Thaumaturge, remarquons ceux qui suivent.

Son père avait été injustement condamné à mort, à Lisbonne, pour un meurtre qu'il n'avait pas commis. L'esprit de Dieu transporta Antoine en son pays natal; il alla tirer le mort de sa tombe et lui fit proclamer l'innocence de l'accusé. A la même heure, Antoine, de retour à Padoue, se rendait à l'office où la cloche appelait les religieux.

Une autre fois, prêchant sur le bord de la mer, il vit venir une multitude de poissons pour l'entendre, et donner une leçon aux hérétiques qui se bouchaient les oreilles; ils ne partirent qu'après s'être inclinés sous sa bénédiction.

Saint Antoine est célèbre par l'apparition de l'Enfant Jésus, qui vint un jour Se mettre entre ses bras. On l'invoque avec succès pour retrouver les objets perdus.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 00:00

Coeur Eucharistique de Jésus

La fête du Sacré-Cœur est la dernière des belles fêtes de ce mois de mai : Ascension, retraite à Triors et confirmations, Pentecôte, profession de Foi, premières communions et procession publique de la Fête-Dieu.

Elle ouvre également notre mois de juin qui lui est traditionnellement consacré.

La première notion qui vient à l’esprit à propos du Cœur de Jésus est celle du Cœur eucharistique. La solennité du Sacré-Cœur a lieu en effet le vendredi qui suit le jour octave (jeudi) de la fête de l’Eucharistie, Fête-Dieu.

Avant d’aller plus loin, il me faut remercier notre curé, le chanoine Michel Cacaud, et toutes les bonnes volontés de Saint-Georges et de Saint-Jean qui ont spécialement œuvré à la beauté de la procession publique en l’honneur du Saint Sacrement. Nous étions quatre à cinq cent à adorer l’Eucharistie dans la Primatiale ce 25 mai.

L'image du Cœur eucharistique exprime que le Cœur brûlant d’amour du Christ veut se donner à nous par la communion et nous faire entrer dans la présence de Dieu par son Cœur ouvert.

De cet admirable échange découle une seconde notion qui s’appuie sur le témoignage de l’évangéliste saint Jean : le Sacré Coeur est le Livre de vie. Sont inscrits dans le Cœur de Dieu les noms de ceux qui passent par la porte ouverte qu’est le Cœur de Jésus. « C’est du côté du Christ endormi sur la croix qu’est né l’admirable sacrement de l’Eglise tout entière » (Vatican II, Sacrosanctum Concilium).

Ce lien substantiel entre l’Eucharistie et le Sacré-Cœur a fait écrire au pape Paul VI : « C’est dans le sacré Cœur que se trouvent l’origine et le principe de la sainte liturgie puisqu’il est le Temple saint de Dieu, d’où monte vers le Père éternel le Sacrifice d’expiation » (Diserti interpretes facti).

Cette unité entre l’Eucharistie et son Cœur, Jésus l’a explicitée à sainte Marguerite-Marie : « Voilà le Cœur qui a tant aimé les hommes ! … pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart d’entre eux que des ingratitudes par leur irrévérences et leurs sacrilèges et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour » (l’Eucharistie).

Pendant ce mois de juin, appliquons-nous à prier le Sacré-Cœur selon trois axes :

1- considérons l’amour infini du Fils de Dieu fait homme, jusqu’à la folie de la Croix et de l’Eucharistie ;
2- rendons amour pour amour à Dieu qui nous a aimé le premier ;
3- réparons tous les refus et manques d’amour, les nôtres et ceux de tous les hommes.

En toutes choses, par la liturgie, en famille, en notre cœur faisons nôtre cette prière : Cœur sacré de Jésus, j’ai confiance en vous !


Abbé Tancrède Leroux, recteur

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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 00:00


A partir du 19e siècle, se sont répandues très largement les "12 promesses" du Sacré-Cœur de Jésus.

Ces  formules ne sont pas authentiques.

Voici les six promesses faites par le Christ à Paray-le-Monial, tirées des lettres de
Sainte Marguerite-Marie  Alacoque à son directeur :


«Il m’a promis,

Que tous ceux qui lui seront dévoués et consacrés ne périront jamais.

Et que, comme il est la source de toutes bénédictions, il les répandra avec abondance dans tous les lieux où sera posée et honorée l’image de son Divin Cœur.


Qu’il réunira les familles divisées et protégera et assistera celles qui seraient en quelque nécessité et qui s’adresseront à lui avec confiance.


Qu’il répandra la suave onction de son ardente charité sur toutes les communautés qui l’honoreront et se mettront sous sa spéciale protection : qu’il en détournera tous les coups de la divine justice pour les mettre en grâce lorsqu’elles en seront déchues » (lettre du 24 août 1685).

«Mon divin Maître m’a fait connaître que ceux qui travaillent au salut des âmes travailleront avec succès et sauront l’art de toucher les cœurs les plus endurcis s’ils ont une tendre dévotion à son Sacré Cœur et s’ils travaillent à l’inspirer et l’établir partout » (lettre à son directeur).

Enfin, la "grande promesse" (lettre de 1688) : « Je te promets dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que mon amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis du mois de suite, la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce et sans recevoir  leurs sacrements, mon divin Cœur se rendant leur asile assuré au dernier moment ».
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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 00:00


Restez avec moi, Seigneur

Car il est nécessaire de Vous avoir présent pour ne pas Vous oublier.

Restez avec moi, Seigneur

Parce que je suis faible et j’ai besoin de Votre Force pour ne pas tomber si souvent.

Restez avec moi, Seigneur

Car Vous êtes toute ma vie, et sans Vous je suis sans ferveur.

Restez avec moi, Seigneur

Parce que Vous êtes ma lumière, et sans Vous je suis dans les ténèbres.

Restez avec moi, Seigneur
Pour que j’entende Votre voix et que je vous suive.

Restez avec moi, Seigneur
Parce que je désire Vous aimer et être toujours en votre compagnie.

Restez avec moi, Seigneur
Parce que si pauvre que soit mon âme, elle désire être pour Vous,
Un lieu de consolation, un nid d’amour.

Restez avec moi, Jésus

Parce qu’il se fait tard et que le jour décline, la vie passe, la mort, le jugement,
L’éternité approche.
Je crains les ténèbres, les tentations, les croix, les peines.
Oh combien j’ai besoin de Vous dans cette nuit de l’exil.
Que la Communion Eucharistique soit la force qui me soutienne, et l’unique joie de mon cœur.

Restez avec moi, Jésus
Je ne demande pas des consolations divines parce que je ne les mérite pas.
Mais le don de Votre présence, ô oui, je Vous le demande.

Restez avec moi, Jésus
C’est Vous seul que je cherche, Votre Amour, Votre Grâce, Votre Esprit.
Parce que je vous aime et ne demande pas d’autre récompense que de Vous aimer davantage.


Amen


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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 00:00
« Que tes demeures sont aimables, Yahvé des armées ! »


Ce psaume, (83,2) nous pouvons le chanter car vraiment, par le Mystère Pascal, Dieu demeure en nous, vient habiter parmi nous !

En ce mois de mai, vont se dérouler les cérémonies qui, par les sacrements et sacramentaux, réalisent le Corps Mystique du Christ, l’Eglise : les Confirmations ce 4 mai (9 h 30), puis la Pentecôte, les Professions de Foi à la fête de la Sainte Trinité et les Premières Communions à la Fête-Dieu

Nous confions à vos prières la préparation de ces cérémonies, à commencer par la retraite des 45 jeunes à l’abbaye N-D de Triors début mai. Que Notre-Dame ouvre nos âmes à l’écoute de l’Esprit Saint : « Je suis dans la joie quand on me dit : allons à la maison de Yahvé » (Ps 121,1).

« Que tes demeures sont aimables »
, également ce verset récapitule le travail de tous ceux qui, le plus souvent dans le secret et l’anonymat, apportent leur contribution à la vie de notre communauté de Saint-Georges : équipes de ménage et de nettoyage de l’église, confection des bouquets de fleurs, permanences d’ouverture tôt le matin et dans l’après-midi, entretien du matériel, restauration des ornements, repassage des linges liturgiques, des aubes et des soutanelles, rangements, travaux électriques, repas pour les prêtres, verres d’amitié, comptabilité, chants, orgue et instruments, direction de la foule, aménagement de la crypte (chapelle d’adoration et pour les messes de semaine en hiver), etc. Tous ces travaux et ces dévouements n’ont qu’un but : faire de notre Eglise Saint-Georges une assemblée de plus en plus priante, une communauté rassemblée autour de l’eucharistie et soudée par elle. Comme dans un puzzle, quand Dieu, la pièce maîtresse, est mis au centre, chacun prend sa juste place dans la famille ecclésiale : « Jérusalem, tu es bâtie comme une ville dont les parties sont liées ensemble ! » (Ps 121,3).

Dans une église, le plus important n’est pas tant l’extérieur de l’édifice ni même la beauté des cérémonies, c’est la sanctification des fidèles et des familles... des âmes qui deviennent la demeure de Dieu par les sacrements (dont celles des prêtres qu’il ne faut pas oublier pas dans vos prières !).

Un motif spécial d’action de grâce est l’adoration fréquentée par des parents et des jeunes, tout au long de la nuit du premier vendredi du mois. Il nous faut réapprendre à avoir une vraie dévotion eucharistique. Bien des saints s’en sont faits les champions : le pape saint Pie X , saint Pascal Baylon , mais aussi, saint Pierre-Julien Eymard : à l’école de ce grand saint qui a découvert sa vocation eucharistique à l’église Saint-Paul de Lyon, adorons et vivons de l’Eucharistie, dans toutes ses dimensions. C’est ainsi que Dieu retrouvera dans nos vies la place qu’il devrait occuper. Et de ce centre partiront toutes nos œuvres, selon son expression significative : « Le foyer a une flamme » . Il en avait fait tout un programme que je vous propose, à l’école des jeunes qui reçoivent le Maître intérieur lors de ces cérémonies, ne devons-nous pas les précéder sur la voie de la sainteté ?

« J’ai souvent réfléchi sur les remèdes à cette indifférence universelle qui s’empare d’une manière effrayante de tant de catholiques, et je n’en trouve qu’un : l’Eucharistie, l’amour à Jésus eucharistique. La perte de la foi vient de la perte de l’amour ; les ténèbres, de 1a perte de la lumière ; le froid glacial de la mort, de l’absence du feu. Ah ! Jésus n’a pas dit : Je suis venu apporter la révélation des plus sublimes mystères ; mais bien : Je suis venu apporter le feu sur la terre, et tout mon désir est de le voir embraser l’univers » . « C’est la torche de l’amour qu’il faut porter dans les âmes tièdes et qui se croient pieuses, et ne le sont pas parce qu’elles n’ont pas établi leur centre et leur vie dans Jésus au saint Tabernacle ; et toute dévotion qui n’a pas une tente sur le Calvaire et une autour du Tabernacle n’est pas une piété solide et ne fera jamais rien de grand. Je trouve que l’on s’éloigne trop de la sainte Eucharistie, qu’on ne prêche pas assez souvent sur ce mystère d’amour par excellence ; alors les âmes souffrent, elles deviennent toutes sensuelles et matérielles dans leur piété, s’attachant aux créatures d’une manière déréglée, parce qu’elles ne savent pas trouver leur consolation et leur force dans Notre-Seigneur » .

Un mot d’ordre pour les mois à venir : Que Jésus-Eucharistie ne soit plus pour nous comme un étranger ! C’est le grand remède à l’activisme, à l’épuisement stérile et au découragement ; c’est le milieu qui diffuse l’influence bénéfique et pacifiante du Seigneur. C’est aussi la garantie de pouvoir un jour s’écrier : Je suis dans la joie quand on me dit : Allons à la maison de Yahvé !

Avec ma plus vive gratitude et l’assurance de nos prières à vos intentions.

Abbé Tancrède Leroux, recteur
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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 00:01
Le Seigneur est miséricorde ps 103

La miséricorde


Bien que les conférences de carême de cette année 2008 furent sur le thème de la miséricorde à Notre-Dame de Fourvière, nous pouvons aussi dire avec l’Eglise et la sainte liturgie, que le temps pascal est le temps de la divine miséricorde.


Ce 2 avril commence un congrès international de la Miséricorde à Rome, jour du troisième anniversaire de la mort de Jean-Paul II. En août 2002, Jean-Paul II avait consacré le sanctuaire de la Miséricorde lors de son dernier voyage en Pologne. Et en instaurant le « dimanche de la miséricorde » dans l’octave de Pâques, il a contribué à remettre à l’honneur le mot de miséricorde qui, plus qu’un attribut de Dieu, est quasiment son nom : Dieu est Père de miséricorde. Contrairement aux traductions françaises, celles en allemand, espagnole ou italien, mettent bien à deux reprises le mot « miséricorde » tant dans le cantique de Zacharie (Luc 1,72 / 78), que dans celui du magnificat (Luc 1,50/54) : « Sa miséricorde s’étend d’âge en age ! », « Il se souvient de sa miséricorde ».


"La miséricorde, nous dit le cardinal Barbarin, c’est le cœur de Dieu qui entre en action dans le ministère de Jésus ; c’est le mystère d’un amour « tenu caché depuis les siècles en Dieu » que nous voyons enfin s’approcher, et qui nous soulève d’une espérance nouvelle, invincible ». Notre-Dame, l’Immaculée est l’épouse du Saint Esprit, car elle s’est laissé inonder de cette miséricorde divine. Ce torrent inépuisable qui sort du cœur toujours ouvert du Christ ressuscité et siégeant à la droite du Père, se déverse sur le monde. Nous sommes certain de la victoire de cette miséricorde sur nos propres péchés, contre n’importe quel péché de l’homme, contre n’importe quel désastre de l’histoire, contre toute la culture de mort, en un mot contre ce que saint Paul appelle le mystère d’iniquité !"

Jésus a agi : il enseigne, nourrit, guérit, délivre et ressuscite. L’annonce de la bonne nouvelle de la Résurrection, qui est au centre des Actes des apôtres, doit être aussi au centre de nos actes, de nos actions, de nos engagements et de nos responsabilités : « le Christ vit en moi! ». Notre foi, notre espérance et notre charité doivent être invincibles.

Il nous faut être de vrais témoins de la lumière de la résurrection, de la paix et de la joie de Pâques.

Bienheureux les miséricordieux : Il est vraiment ressuscité, alléluia !

 


Abbé Tancrède Leroux,  recteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 00:00






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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 00:00

Angelus Domini nunciavit Mariae


Et concepit de Spiritu Sancto.

Ecce Ancilla Domini

Fiat mihi secundum Verbum Tuum





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(Du Vatican, le 31 décembre 2008 ;
Agence Fides 3/2/2009)

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Pour que les responsables politiques agissent toujours avec honnêteté, intégrité et amour de la vérité. 

 

 

 

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   Pour que les communautés chrétiennes se rendent disponibles à l’envoi de missionnaires, prêtres, laïcs, et augmentent leur soutien concret en faveur des Eglises les plus pauvres.