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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 00:00

Coeur Eucharistique de Jésus

La fête du Sacré-Cœur est la dernière des belles fêtes de ce mois de mai : Ascension, retraite à Triors et confirmations, Pentecôte, profession de Foi, premières communions et procession publique de la Fête-Dieu.

Elle ouvre également notre mois de juin qui lui est traditionnellement consacré.

La première notion qui vient à l’esprit à propos du Cœur de Jésus est celle du Cœur eucharistique. La solennité du Sacré-Cœur a lieu en effet le vendredi qui suit le jour octave (jeudi) de la fête de l’Eucharistie, Fête-Dieu.

Avant d’aller plus loin, il me faut remercier notre curé, le chanoine Michel Cacaud, et toutes les bonnes volontés de Saint-Georges et de Saint-Jean qui ont spécialement œuvré à la beauté de la procession publique en l’honneur du Saint Sacrement. Nous étions quatre à cinq cent à adorer l’Eucharistie dans la Primatiale ce 25 mai.

L'image du Cœur eucharistique exprime que le Cœur brûlant d’amour du Christ veut se donner à nous par la communion et nous faire entrer dans la présence de Dieu par son Cœur ouvert.

De cet admirable échange découle une seconde notion qui s’appuie sur le témoignage de l’évangéliste saint Jean : le Sacré Coeur est le Livre de vie. Sont inscrits dans le Cœur de Dieu les noms de ceux qui passent par la porte ouverte qu’est le Cœur de Jésus. « C’est du côté du Christ endormi sur la croix qu’est né l’admirable sacrement de l’Eglise tout entière » (Vatican II, Sacrosanctum Concilium).

Ce lien substantiel entre l’Eucharistie et le Sacré-Cœur a fait écrire au pape Paul VI : « C’est dans le sacré Cœur que se trouvent l’origine et le principe de la sainte liturgie puisqu’il est le Temple saint de Dieu, d’où monte vers le Père éternel le Sacrifice d’expiation » (Diserti interpretes facti).

Cette unité entre l’Eucharistie et son Cœur, Jésus l’a explicitée à sainte Marguerite-Marie : « Voilà le Cœur qui a tant aimé les hommes ! … pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart d’entre eux que des ingratitudes par leur irrévérences et leurs sacrilèges et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour » (l’Eucharistie).

Pendant ce mois de juin, appliquons-nous à prier le Sacré-Cœur selon trois axes :

1- considérons l’amour infini du Fils de Dieu fait homme, jusqu’à la folie de la Croix et de l’Eucharistie ;
2- rendons amour pour amour à Dieu qui nous a aimé le premier ;
3- réparons tous les refus et manques d’amour, les nôtres et ceux de tous les hommes.

En toutes choses, par la liturgie, en famille, en notre cœur faisons nôtre cette prière : Cœur sacré de Jésus, j’ai confiance en vous !


Abbé Tancrède Leroux, recteur

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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 11:15
Historique de l'Eglise Saint-Georges


Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem avaient été créés en Palestine dès 1099 pour la sauvegarde des pèlerins. Pour défendre ces derniers, ils savaient manier l'épée. Pour convertir les infidèles, ils préféraient, le plus souvent la prédication, l'exemple et la prière. Leur action s'étendit bientôt à toute la chrétienté.

Et comme ces religieux vivaient aussi en militaires, ils n'habitaient pas des couvents, mes des commanderies.

Celle de Lyon fut construite en 1315 sur les bords de la saône.

C'était un vaste bâtiment ouvrant sur la rivière, avec quelques fenêtres en façade, et flanqué de deux solides tours cylindriques dominant un jardin. A deux pas s'élevait une église que les Hospitaliers prirent en charge. Elle remplaçait l'antique sanctuaire que les Sarrazins avaient détruit en 732 et que Leydrade releva et plaça sous la protection de Saint Georges en 802.

Dès 1492 le Commandeur Humbert de Beauvoir fit procéder à d'importantes réparations. Pour cela il dut trouver les fonds nécessaires. La famille de Lange, pour une large part, y pourvut, ce qui lui valut de pouvoir s'y faire ensevelir.

Aux XVII° et XVIII° siècles, l'église servit de chapelle aux Hospitaliers et de paroisse aux lyonnais du bord de Saône ? Après le siège de Lyon et la Révolution, elle devint un vaste grenier à fourrage. La commanderie se vendit comme bien national. Son acquéreur la suréleva de deux étages et y logea des ouvriers en soie.

En 1829, Saint-Georges menaçait ruine et l'architecte Pollet la restaura tant bien que mal. Mais en 1844, il fallut démolir la vieille église : elle ne tenait, littéralement, plus debout. Bossan, dont le nom devait devenir célèbre avec la construction de Fourvière, la reconstruisit totalement dans le style gothique : nef, chœur, clocher et transept, tout fut réédifié sur le modèle des cathédrales moyenâgeuses. Bonne réalisation d'un jeune architecte certes, mais sans grande personnalité. D'ailleurs Bossan plus tard, devait traiter Saint-Georges de péché de jeunesse !

En tout cas, plus rien ne subsista et ne reste de l'ancien sanctuaire que les pierres réemployées dont certaines, dans l'abside par exemple, portent encore le numéro d'identification.

Près de la cathédrale Saint-Jean, cette église lyonnaise, son annexe, ne dépare pas trop, surtout depuis sa dernière restauration grâce à laquelle les pierres ont retrouvé leur ocre originel. Sa flèche aux ardoises bleutées est bien épaulée par les croisillons d'un transept mesuré et par une solide abside. L'ensemble réfléchi par les eaux tranquilles de la Saône n'est pas sans charme. Quant à la façade avec ses pignons, sa rosace, ses balustrades ajourées, ses statues de Dufresne (Saint Joseph, Saint Jean et Saint Georges au tympan), elle constitue un pastiche acceptable du grand art moyenâgeux.

In « Histoire des églises de Lyon », Louis Jacquemin, Ed. Elie Bellier 1983, p187-188
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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 18:43


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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 23:00
Le dimanche 18 mai 2008, 13 enfants de la communauté traditionnelle de l'Eglise Saint-Georges ont renouvelé les Promesses de leur baptême le jour de leur Profession de Foi.





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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 00:00


Procession de

la Fête-Dieu



avec

la paroisse Saint-Jean - Saint-Georges

DIMANCHE 25 MAI 2008


Le Programme :

12 h 00 : repas tiré du sac, apéritif offert aux Lazaristes (3, place Saint-Jean)
14 h 45 : début de la cérémonie à l'Eglise Saint-Georges, procession du Saint-Sacrement dans le quartier Saint-Jean
16 h 45 : fin de la cérémonie dans la Primatiale Saint-Jean

 
C
ontact ;
fetedieu2008(arobase)gmail.com



"O mon Dieu, Trinité que j'adore,
aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous,
immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité."

Bienheureuse Elisabeth de la Trinité


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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 23:04
Dom Bertrand de Hedouville, (Père-Abbé de l'Abbaye Bénédictine de Notre-Dame de Randol),  a dispensé le Sacrement de Confirmation le dimanche 4 mai 2008 en l'Eglise Saint-Georges. Les confirmands étaient au nombre de 24.


 



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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 00:00
« Que tes demeures sont aimables, Yahvé des armées ! »


Ce psaume, (83,2) nous pouvons le chanter car vraiment, par le Mystère Pascal, Dieu demeure en nous, vient habiter parmi nous !

En ce mois de mai, vont se dérouler les cérémonies qui, par les sacrements et sacramentaux, réalisent le Corps Mystique du Christ, l’Eglise : les Confirmations ce 4 mai (9 h 30), puis la Pentecôte, les Professions de Foi à la fête de la Sainte Trinité et les Premières Communions à la Fête-Dieu

Nous confions à vos prières la préparation de ces cérémonies, à commencer par la retraite des 45 jeunes à l’abbaye N-D de Triors début mai. Que Notre-Dame ouvre nos âmes à l’écoute de l’Esprit Saint : « Je suis dans la joie quand on me dit : allons à la maison de Yahvé » (Ps 121,1).

« Que tes demeures sont aimables »
, également ce verset récapitule le travail de tous ceux qui, le plus souvent dans le secret et l’anonymat, apportent leur contribution à la vie de notre communauté de Saint-Georges : équipes de ménage et de nettoyage de l’église, confection des bouquets de fleurs, permanences d’ouverture tôt le matin et dans l’après-midi, entretien du matériel, restauration des ornements, repassage des linges liturgiques, des aubes et des soutanelles, rangements, travaux électriques, repas pour les prêtres, verres d’amitié, comptabilité, chants, orgue et instruments, direction de la foule, aménagement de la crypte (chapelle d’adoration et pour les messes de semaine en hiver), etc. Tous ces travaux et ces dévouements n’ont qu’un but : faire de notre Eglise Saint-Georges une assemblée de plus en plus priante, une communauté rassemblée autour de l’eucharistie et soudée par elle. Comme dans un puzzle, quand Dieu, la pièce maîtresse, est mis au centre, chacun prend sa juste place dans la famille ecclésiale : « Jérusalem, tu es bâtie comme une ville dont les parties sont liées ensemble ! » (Ps 121,3).

Dans une église, le plus important n’est pas tant l’extérieur de l’édifice ni même la beauté des cérémonies, c’est la sanctification des fidèles et des familles... des âmes qui deviennent la demeure de Dieu par les sacrements (dont celles des prêtres qu’il ne faut pas oublier pas dans vos prières !).

Un motif spécial d’action de grâce est l’adoration fréquentée par des parents et des jeunes, tout au long de la nuit du premier vendredi du mois. Il nous faut réapprendre à avoir une vraie dévotion eucharistique. Bien des saints s’en sont faits les champions : le pape saint Pie X , saint Pascal Baylon , mais aussi, saint Pierre-Julien Eymard : à l’école de ce grand saint qui a découvert sa vocation eucharistique à l’église Saint-Paul de Lyon, adorons et vivons de l’Eucharistie, dans toutes ses dimensions. C’est ainsi que Dieu retrouvera dans nos vies la place qu’il devrait occuper. Et de ce centre partiront toutes nos œuvres, selon son expression significative : « Le foyer a une flamme » . Il en avait fait tout un programme que je vous propose, à l’école des jeunes qui reçoivent le Maître intérieur lors de ces cérémonies, ne devons-nous pas les précéder sur la voie de la sainteté ?

« J’ai souvent réfléchi sur les remèdes à cette indifférence universelle qui s’empare d’une manière effrayante de tant de catholiques, et je n’en trouve qu’un : l’Eucharistie, l’amour à Jésus eucharistique. La perte de la foi vient de la perte de l’amour ; les ténèbres, de 1a perte de la lumière ; le froid glacial de la mort, de l’absence du feu. Ah ! Jésus n’a pas dit : Je suis venu apporter la révélation des plus sublimes mystères ; mais bien : Je suis venu apporter le feu sur la terre, et tout mon désir est de le voir embraser l’univers » . « C’est la torche de l’amour qu’il faut porter dans les âmes tièdes et qui se croient pieuses, et ne le sont pas parce qu’elles n’ont pas établi leur centre et leur vie dans Jésus au saint Tabernacle ; et toute dévotion qui n’a pas une tente sur le Calvaire et une autour du Tabernacle n’est pas une piété solide et ne fera jamais rien de grand. Je trouve que l’on s’éloigne trop de la sainte Eucharistie, qu’on ne prêche pas assez souvent sur ce mystère d’amour par excellence ; alors les âmes souffrent, elles deviennent toutes sensuelles et matérielles dans leur piété, s’attachant aux créatures d’une manière déréglée, parce qu’elles ne savent pas trouver leur consolation et leur force dans Notre-Seigneur » .

Un mot d’ordre pour les mois à venir : Que Jésus-Eucharistie ne soit plus pour nous comme un étranger ! C’est le grand remède à l’activisme, à l’épuisement stérile et au découragement ; c’est le milieu qui diffuse l’influence bénéfique et pacifiante du Seigneur. C’est aussi la garantie de pouvoir un jour s’écrier : Je suis dans la joie quand on me dit : Allons à la maison de Yahvé !

Avec ma plus vive gratitude et l’assurance de nos prières à vos intentions.

Abbé Tancrède Leroux, recteur
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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 00:01
Le Seigneur est miséricorde ps 103

La miséricorde


Bien que les conférences de carême de cette année 2008 furent sur le thème de la miséricorde à Notre-Dame de Fourvière, nous pouvons aussi dire avec l’Eglise et la sainte liturgie, que le temps pascal est le temps de la divine miséricorde.


Ce 2 avril commence un congrès international de la Miséricorde à Rome, jour du troisième anniversaire de la mort de Jean-Paul II. En août 2002, Jean-Paul II avait consacré le sanctuaire de la Miséricorde lors de son dernier voyage en Pologne. Et en instaurant le « dimanche de la miséricorde » dans l’octave de Pâques, il a contribué à remettre à l’honneur le mot de miséricorde qui, plus qu’un attribut de Dieu, est quasiment son nom : Dieu est Père de miséricorde. Contrairement aux traductions françaises, celles en allemand, espagnole ou italien, mettent bien à deux reprises le mot « miséricorde » tant dans le cantique de Zacharie (Luc 1,72 / 78), que dans celui du magnificat (Luc 1,50/54) : « Sa miséricorde s’étend d’âge en age ! », « Il se souvient de sa miséricorde ».


"La miséricorde, nous dit le cardinal Barbarin, c’est le cœur de Dieu qui entre en action dans le ministère de Jésus ; c’est le mystère d’un amour « tenu caché depuis les siècles en Dieu » que nous voyons enfin s’approcher, et qui nous soulève d’une espérance nouvelle, invincible ». Notre-Dame, l’Immaculée est l’épouse du Saint Esprit, car elle s’est laissé inonder de cette miséricorde divine. Ce torrent inépuisable qui sort du cœur toujours ouvert du Christ ressuscité et siégeant à la droite du Père, se déverse sur le monde. Nous sommes certain de la victoire de cette miséricorde sur nos propres péchés, contre n’importe quel péché de l’homme, contre n’importe quel désastre de l’histoire, contre toute la culture de mort, en un mot contre ce que saint Paul appelle le mystère d’iniquité !"

Jésus a agi : il enseigne, nourrit, guérit, délivre et ressuscite. L’annonce de la bonne nouvelle de la Résurrection, qui est au centre des Actes des apôtres, doit être aussi au centre de nos actes, de nos actions, de nos engagements et de nos responsabilités : « le Christ vit en moi! ». Notre foi, notre espérance et notre charité doivent être invincibles.

Il nous faut être de vrais témoins de la lumière de la résurrection, de la paix et de la joie de Pâques.

Bienheureux les miséricordieux : Il est vraiment ressuscité, alléluia !

 


Abbé Tancrède Leroux,  recteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 00:00
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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 00:00






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