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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 15:00

 

Parce que Tu nous as créés à ton image et ressemblance en nous créant homme et femme, nous Te louons ; 

Parce que Tu nous as donné l’univers comme un temple à habiter pour le faire servir à Ta gloire, nous Te louons ;

Parce que Tu nous donnes de nous engendrer les uns les autres par l’union du corps des époux et d’être ainsi associés à Ton œuvre de création, nous Te louons ;

Parce que Tu nous as rendus capables d’explorer l’univers et d’en comprendre les mécanismes et parce que Tu Te réjouis de nous voir en pénétrer les secrets, nous Te louons ;

Parce que Tu attends de nous que nous apprenions en ce monde à nous aimer comme Tu nous aimes, nous Te louons ;

Pour l’immense complexité et la merveilleuse simplicité de la conception et de la croissance de l’être humain, nous Te rendons grâce ;

Pour l’incroyable fragilité des petits hommes qui, en naissant, dépendent entièrement de ceux qui les accueillent, nous Te rendons grâce ;

Pour la magnifique responsabilité que Tu as voulu confier aux parents par la lente croissance de l’être humain, nous Te rendons grâce ;

Pour le rôle si riche des parents tout au long de la vie d’un être humain, nous Te rendons grâce ;

Pour le besoin que nous avons les uns des autres, au long de notre vie, et plus encore dans ses commencements et dans sa fin, nous Te rendons grâce ;

Pour la joie des relations familiales, de l’unité nouée dans la chair et le sang, nous Te rendons grâce ;

Pour les choix exigeants auxquels nous faisons face au long de notre vie, nous Te rendons grâce ;

Pour la diversité des âges de la vie et la richesse de ce que nous apprenons à les traversant, nous Te rendons grâce ;

Pour les familles unies et aimantes, source de liberté et de joie pour leurs membres, nous Te rendons grâce ;

Pour l’amour qui surmonte les épreuves et grandit au long des années, nous Te rendons grâce.

Seigneur, nous Te supplions :

Pour les époux qui attendent un enfant dans l’angoisse, Seigneur, nous Te supplions ;

Pour les parents que des résultats d’examen ont jeté dans le trouble, Seigneur, nous Te supplions ;

Pour les femmes qui attendent un enfant toutes seules, abandonnées, trompées ou rejetées, nous Te supplions ;

Pour les parents qui découvrent les maladies ou les handicaps d’un de leurs enfants, nous Te supplions ;

Pour ceux qui portent chaque jour le poids des handicaps d’un de leurs enfants, nous Te supplions ;

Pour ceux qui se trouvent dépouillés de leurs facultés à mesure que l’âge avance, nous Te supplions ;

Pour ceux qui voient vieillir leurs proches avec inquiétude, nous Te supplions ;

Pour ceux qui accompagnent des parents dont le vieillissement et la maladie obscurcissent la face, nous Te supplions ;

Pour ceux qui doivent chaque jour supporter le regard d’étonnement ou de pitié que les autres portent sur eux, nous Te supplions ;

Pour celles qui ont consenti un jour à donner la mort à leur enfant, nous Te supplions ;

Pour ceux qui ont pris un jour des décisions menant à la mort un frère humain, nous Te supplions ;

Pour ceux qui ont conduit par leur attitude ou leurs paroles un autre à consentir à donner la mort à un enfant ou un malade, nous Te supplions ;

Pour ceux et celles qui portent en leur cœur un remords qui les déchire, nous Te supplions ;

Pour ceux et celles qui ne mesurent pas encore la gravité de tel ou tel de leurs actes, nous Te supplions ;

Pour ceux qui restent aveugles aux enjeux du manquement au respect de la vie, nous Te supplions ;

Pour les couples disponibles pour accueillir de nombreux enfants et qui en sont privés, nous Te supplions ;

Pour les ménages qui ne voient pas bien comment accueillir un nouvel enfant qui s’annonce, nous Te supplions.

Nous Te bénissons :

Pour ceux et celles qui servent les malades avec attention et respect, nous Te bénissons ;

Pour ceux et celles qui consacrent leurs forces à chercher comment lutter contre la maladie et le handicap tout en respectant les malades, nous Te bénissons ;

Pour ceux et celles qui consacrent leur disponibilité à visiter des personnes malades, nous Te bénissons ;

Pour ceux et celles qui se rendent disponibles pour écouter leurs frères et leurs sœurs en détresse et pour les soutenir dans des moments d’épreuve, nous Te bénissons ;

Pour ceux et celles qui savent, par un geste ou un regard, redonner force et espérance à ceux que la souffrance accable, nous Te bénissons ;

Pour ceux et celles qui réfléchissent à l’agir humain afin d’indiquer des chemins de vie possibles au milieu des épreuves, nous Te bénissons ;

Pour qu’il Te plaise de donner à chacun de nous un sens affiné du respect de la vie humaine, de grâce, écoute-nous ;

Pour qu’il Te plaise d’inspirer à Ton Église les paroles et les gestes qui éclairent et qui fortifient, de grâce, écoute-nous ;

Pour qu’il Te plaise de rendre Ton Église toujours plus maternelle, attentive aux souffrances et aux détresses grâce à la lumière de la vérité, de grâce, écoute-nous ;

Pour qu’il Te plaise de susciter dans Ton Église des témoins toujours plus nombreux et généreux et libres de la beauté et de la bonté de la vie humaine, de grâce, écoute-nous ;

Pour qu’il Te plaise de conduire nos responsables politiques et sociaux vers les décisions les meilleures pour le bien de tous, de grâce, écoute-nous ;

Pour qu’il Te plaise de mettre au cœur de chaque homme un respect authentique de sa propre dignité et de la dignité de chacun des autres, de grâce, écoute-nous.

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 15:00

  Il faut partir pour la messe de minuit.

  Les braises, images de l’année  liturgique qui s’achève, sont recouvertes de cendres. Au retour, dégagées de nouveau, elles jetteront très vite la haute flamme de l’année qui commence.

  Recherche des lanternes ! Doigts qui se brûlent aux bougies ! Recul frissonnant de la nuit ! Enveloppement frileux dans les manteaux et les pèlerines ! (...)

Là-bas, le porche éclairé de l’église transperce la nuit, et la course dans les sentiers devient une marche à l’Etoile.  La messe de minuit commence. Le mystère, deux fois millénaire, une fois encore se commémore.

  Mieux que dans la magnificence des cathédrales, le mystère de l’abaissement Divin se conçoit dans la rusticité d’une église de campagne. On pénètre mieux la profondeur mystique, au son des vieux Noëls patinés par cinq siècles de Foi. On en goûte plus intensément la saveur parmi les paysans debouts, appuyés des deux mains sur leur bâton, parmi les vieilles paysannes en jupe noire et mouchoir de tête, devant l’autel où le prêtre officie au milieu d’une ribambelle d’enfants de choeur se disputant âprement à qui, en fin de compte, aura le missel où la sonnette, ou saluant de l’épée, avec leur cierge, dans un grand envol de gouttes de cire sur les tapis, lorsque le bon curé a le dos tourné.

  Cependant qu’un harmonium enroué déverse, sur la foule qui se retire, les flots d’une harmonie contestable.

  Il a neigé pendant la messe. La campagne à l’entour s’emmitoufle de blancheur. Le ciel clouté d’étoiles diffuse une clarté caressante.

  Lanternes éteintes, chacun s’en retourne dans le calme blanc de la neige.   Nul rire, nulle parole ne rompt l’harmonie de l’heure profonde, car Dieu est encore en chacun.

  Noël, clef de voûte des fastes historiques. Fête qu’il faut passer au creux d’un vieux logis, loin des rumeurs de la ville, selon le rite inchangé des traditions. Noël par quoi bien souvent se comptent les années. Noël périgourdin que j’ai voulu dire, en la splendeur de sa simplicité, parce qu’il est la pierre angulaire des fêtes de famille, l’axe-type autour duquel s’enroule et se ploie mille fois sans se rompre, le fil ténu des souvenirs.

  O mon beau Noël en Périgord.       Guy de Larigaudie, Etoile au grand large.

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 15:00

Lundis 17 (Vatican II) et 31 janvier (l'idéologie du Gender, par deux responsables de l'association Femina Europa - voir renseignements ci-dessous)

Femina Europa est une ONG qui, face à l’omniprésence du thème du GENDER dans les directives et les textes des institutions européennes et onusiennes.

Elle vise à :

Promouvoir

la véritable identité et le développement intégral de la femme en coresponsabilité, complémentarité et réciprocité avec l’homme ;

Dénoncer

l’image réductrice et négative de l’homme et de la femme véhiculée par le féminisme radical ;

Sensibiliser

aux dangers de l’idéologie du gender ayant pour objet la déconstruction volontaire de l’ordre naturel au profit d’une nouvelle dictature culturelle et sociale pour régir le monde.

Femina Europa inscrit son action dans une volonté de dialogue :

Informer et former

Organisation de conférences et de réunions de travail 

Rencontres avec des experts dans le domaine de la psychologie, de la démographie, de l’économie, de la bioéthique, de la sociologie et de l’éducation…

Communiquer et sensibiliser 

Diffusion d’une newsletter auprès d’un large public, sur des sujets d’actualités

Exercer un lobbying direct et indirect

auprès des institutions françaises et européennes (veille, contacts, initiation et relais d’actions ciblées)

Participation à différents événements nationaux et internationaux 

Travailler en réseau

New Women For Europe (NWFE) – ONG accréditée auprès des institutions européennes.

Echanges d’informations avec des experts, des ONG, des Fondations et des Instituts en France et à l’étranger.

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 15:00

Évangélisation de rue avec les jeunes du groupe SION à la paroisse Saint-Vincent-Saint Paul : samedi 15 janvier (après midi). Voir programme avec l'abbé de Montjoye.

Cours pour lycéens : se renseigner

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 15:00

 pour étudiants et jeunes professionnels, avec l'abbé de Montjoye. 

Dates : du dimanche 27 février (RDV à S. Georges pour la messe de 10h30) au samedi 5 mars (retour à S. Georges vers 14h).

Programme : journées partagées entre activités spi (laudes, vêpres et complies, messe et topo sur la vie spirituelle et l'oraison) et ski de fond (pour favoriser la cohésion du groupe). Ski de piste le dernier jour. Veillées chants le soir. 

Lieu : chez les Petites Soeurs de Béthléem aux Montvoirons (à Boëge, près d'Annemasse). 

Prix : très raisonnable (évaluation autour de 150 €/personne, comprenant : transport, hébergement, nourriture, matériel). Pour plus de renseignements (et en cas de problème financier) : voir l'abbé de Montjoye. 

Nous cherchons des voitures. Merci à ceux qui pourraient prêter un véhicule pendant le camp (de préférence de 5 à 9 places). Inscriptions souhaitées au plus vite

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 15:00

 Pour tous ceux qui ont du mal à comprendre le déroulement de la messe ou à s'y retrouver dans leur missel : Samedi 15 janvier à 10h45  à la Maison Sainte-Blandine : initiation liturgique pour aider à suivre la messe traditionnelle  par l’abbé de Montjoye (précédée de la messe à 10h00, également à la MSB). Venir de préférence avec son missel. Des missels du Barroux sont en vente à la M.S.B. pour ceux qui n'ont pas de missel (50 €)

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 18:25

 

 

v                        Editorial de l’abbé Leroux

·         « Oui, venez Seigneur Jésus ! »

v                        Article de l’abbé de Montjoye

·          « Gaudete, in Domino semper, iterum dico : gaudete ! » (Benoit XVI) 

  Article de l’Abbé Spriets

·         Arrêtons l’hécatombe !

Défense de la vie

·         Benoit XVI : Livre-entretien « Lumière du monde »

·         Alliance pour les Droits de la Vie

·         Evangelum Vitae

Textes divers autour de l’Avent

·         AVENT : Psaume 24 : Imploration pour la venue et le salut

·          Textes d’Isaïe pour l’Avent

·         L’enlisement de l’Espérance et de l’Amour dans l’indolence du cœur (Cardinal Ratzinger)

Nouvelles de l'Eglise universelle

·          Consistoire

Prière

·         n-d de Guadalupe

·         Neuvaine à l’immaculée conception

Dates à retenir 

·         Mission du 8 Décembre

·         Marche dans le beaujolais

·         Initiation liturgique pour aider à suivre la messe traditionnelle

·         Retraites spirituelles

·         Cérémonies 2011

·         Cours ETUDIANTS et LYCEENS

·         Recollection paroissiale de carême

·         Scouts : Veillée, EAMUS

.       Soirée d'information Domus Christiani

Autres annonces paroissiales

·         Rosaire pour la vie, Adoration pour les vocations

·         Grand ménage de Noël Samedi 18/12

                  .          Services : Chorale, garderie, équipe Ste Marthe (panier-repas pour les prêtres), enfants de chœur

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 18:22

 

 

La vision de la Jérusalem d’en-haut à la fin de l’apocalypse indique le désir spirituel qui pointe à l’aube de l’attente du Sauveur, de l’Avent.

Mais entre l’Incarnation historique d’il y a 2000 ans et l’"Incarnation" lors de la Parousie, le retour triomphal du Christ-Roi à la fin des temps, chaque année liturgique nous fait revivre des désirs des justes et des saints pères de l’Ancienne Alliance, aspirants auprès du Messie à venir.

Cette Nouvelle et Eternelle Alliance, c’est Marie qui en fut la première la dépositaire la plus intime. Jésus s’est donné à nous par Marie. Que Notre-Dame de Fourvière soit la gardienne maternelle de notre consécration à son divin Fils par son intermédiaire si sainte, si pleine de grâce : Ave Maria gracia plena…  Quelle soit l’Etoile qui guide tant de non-chrétiens, qui recherchent Dieu en vérité, mais que l’aveuglement des structures de péché de notre société moderne, ou l’aveuglement des fausses religions enferment dans les ténèbres.

Le cardinal Ratzinger note dans « L’esprit de la liturgie » à propos de la Parole et du silence (Ch2 §6), « Dieu  n’a pas voulu rester solus Deus, solus Christus pour reprendre un verset du Gloria ; Dieu a proféré sa Parole, et cette Parole doit lui revenir à travers la réponse de l’Eglise, son corps et son Epouse ».

A chaque Avent, le retour de l’année liturgique nous replace devant le mystère de la Révélation et la nécessité d’y répondre par l’adoration et le désir de la sainteté. L’échange admirable, que proclame saint Léon-le-Grand dans la nuit de Noël, où le Fils de Dieu se fait homme pour que l’homme soit divinisé, s’incarne aussi dans la liturgie. En recevant la Parole de Dieu et en se préparant à la communion au Verbe incarné, tout fidèle doit répondre par l’acclamation, la psalmodie, le chant, le silence… en s’unissant au « sacrifice du Verbe ».

Cette espérance de l’Avent, cette Bonne Nouvelle de l’Incarnation-Rédemption, nous voulons l’annoncer au monde, car Dieu a tant aimé les hommes qu’Il a donné son Fils…, que la veillée de prière pour la Vie en ce premier jour de l’année liturgique, que le pèlerinage de la communauté sur les traces de Marthe Robin, que la Mission du 8 décembre, nous poussent à la conversion intérieure personnelle et au zèle de la nouvelle évangélisation. Amen ! Viens, Seigneur Jésus !

    Saint temps de l’Avent, avec l’assurance de nos prières à vos intentions.

                                                        Abbé Tancrède Leroux, recteur

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 18:21

 

 

"Réjouissez-vous ! Je le répète : Réjouissez-vous ! » Vous aurez reconnu, bien sûr, les mots de l‘introït du 3ème dimanche de l’Avent, tirés de l’épître aux Philippiens (4, 4-1). C’est une touche particulière de ce temps liturgique, qui n’échappe à personne, jeunes et anciens. La joie. Pas la joie tapageuse et superficielle, bon marché ou chère payée, promise par les spécialistes estampillés du « divertissement ». Il est triste de voir comment notre société est ballottée entre d’une part le goût de l’horreur, la fascination de la catastrophe, l’intérêt exagéré pour tout ce qui ne va pas dans la monde (il suffit de regarder ce qui retient l’attention des grands moyens de communication)  et d’autre part cet étourdissement dans les jeux, le strass et les paillettes. Il ne s’agit pas de s’enfermer et de refuser de voir le monde tel qu’il est, dans sa diversité, dans ses contradictions multiples, mais de garder du recul, de prendre de la hauteur, d’essayer d’avoir un regard de foi. La vie chrétienne est toujours située sur un sommet, entre deux pentes abruptes. Et gare à ceux qui ont le vertige !

La perte de la joie est un signe inquiétant pour notre vie spirituelle. C’est un fruit précieux du Saint-Esprit, le deuxième dans la liste établie par Saint Paul dans l’épître aux Galates (5, 22-23) et retenue par la tradition . Si nous vivons pleinement notre vie chrétienne, vie d’union au Père par le Fils dans l’Esprit -mystère trinitaire hors duquel il n’y a pas de vie chrétienne et pas de christianisme non plus- si nous vivons vraiment unis à Dieu par la grâce et la charité, alors nous goûterons infailliblement la joie parfaite dont Saint François d’Assise nous donne un exemple lumineux, lui qui était conscient des malheurs de son temps (y compris ceux de l’Eglise) mais qui transforme en objet de louange ce qui est pour le commun des mortels objet de colère ou de dépit : « Loué sois-Tu mon Seigneur … »

Voilà la vraie joie, consciente des difficultés présentes, à commencer par nos propres limites, péchés et négligences –dont souffre, hélas, le corps ecclésial tout entier-, et inébranlablement confiante en Dieu et en son amour. Chesterton disait que « la joie est le secret gigantesque du chrétien ». Celui-ci sait en effet que le Christ porte avec nous la souffrance et la mort, suites du péché, et leur donne d’être instruments de salut. Les épreuves ne sont plus un obstacle à la joie. Une souffrance physique ou morale, ou spirituelle sera toujours un obstacle au bien-être physique, moral ou spirituel, mais pas à la joie. Le Christ ne nous a-t-il pas annoncé : « Bienheureux ceux qui pleurent ! » ? Les exemples des saints sont trop nombreux pour que nous puissions en douter, et sans doute aussi notre propre expérience nous en a-t-elle donné l’illustration. Pourquoi le monde pense-t-il que le chrétien n’est pas joyeux, qu’il ne peut pas l’être, qu’au mieux il fait semblant ? 

Cultivons cette joie simple. Fuyons l’aigreur  et tout ce qui trouble cette joie sainte : la pusillanimité, le découragement, la jalousie, l’esprit de critique, l’impureté (en regards, désirs ou actions). « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu ! ». Et n’oublions pas que sans la grâce de Dieu, nous ne pouvons rien ; c’est pourquoi nos efforts doivent être portés par la prière. Ne négligeons pas la prière de demande, la supplication, manifestation et exercice d’humilité et de confiance. Et pour vivre dans la joie, demandons l’amour des commandements de Dieu et le désir des biens qu’Il promet, comme l’exprime la magnifique collecte du 4ème dimanche après Pâques (voyez comme la liturgie est riche et belle, en Avent comme au temps pascal!): « Deus qui fidelium mentes unius efficis voluntatis, da populis tuis id amare quod praecipis, id desiderare quod promitis ; ut inter mundanas varietates ibi nostra sint corda ubi vera sunt gaudia ». « O Dieu, qui unissez les âmes de vos fidèles dans une même volonté, donnez à votre peuple d’aimer ce que Vous commandez et de désirer ce que Vous promettez, afin qu’au milieu des multiples attraits de ce monde nos cœurs demeurent fixés là où sont les vraies joies. Par le Christ Notre-Seigneur. Amen. ».

Abbé Hugues de MONTJOYE

 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 18:19

 

 

Nous avons fêté cette année le 15ème anniversaire de l’encyclique « Evangelium vitae » du vénérable Jean-Paul II. Ce document n’a pas pris une ride. Dieu est l’auteur de la vie. Il donne à toutes réalités son existence à chaque instant. La création n’est pas seulement un acte du passé qui a eu lieu il y a plusieurs milliards d’années mais elle est une action présente. En Dieu nous avons « nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Ac 17, 28).

Dieu aime la vie et Il créé par pur amour. Le respect de la vie c’est le respect de la création. C’est la première écologie véritable.

Mais le Seigneur n’a pas seulement voulu une vie naturelle pour ses créatures humaines ou angéliques. Il a voulu leur donner une vie surnaturelle. Jésus dira : « Je suis venu pour qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance » (Jn 10, 10). Jésus veut parler de la vie « nouvelle » et « éternelle » qui est la communion avec le Père, à laquelle tout homme est appelé par grâce dans le Fils, par l'action de l'Esprit sanctificateur. St Irénée dira : « la gloire de Dieu c’est l’homme vivant, et la vie de l’homme c’est la vision de Dieu ». « Et voici qu'un homme s'approcha de Jésus et lui dit: "Maître, que dois-je faire de bon pour obtenir la vie éternelle?" » (Mt 19, 16). Jésus répondit: « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Mt 19, 17).

Certes le Seigneur peut donner cette vie « nouvelle » en dehors du sacrement de baptême. Cependant le moyen ordinaire par lequel Il la communique aux hommes c’est le baptême. Et pour être baptisé, il faut naître.

Défendre la volonté de Dieu sur nous implique nécessairement, au préalable, la défense de la vie naturelle.

Toute vie est un don de Dieu. Depuis le péché originel, toute vie humaine est marquée par la souffrance et par la mort mais elle n’en demeure pas moins un bien inestimable, un cadeau de Dieu qui nous est confié et dont nous ne sommes pas les propriétaires. Et ce à chaque stade de son développement : de la conception à son terme naturelle.

Un petit enfant dans le ventre de sa maman est un « petit d’homme ». S’il n’est pas déjà une personne humaine dès sa conception (corps et âme ; ce qui resterait à démontrer), il le sera et en tant que tel, il doit être défendu dans sa dignité de personne humaine. L'être humain doit être respecté et traité comme une personne dès sa conception.

Ce qu’est un petit embryon nous l’avons été nous aussi au même stade de notre vie et de notre développement. Ceux qui légalisent l’avortement ont été, eux aussi, des petits embryons, des petits fétus : de quel droit s’arroge-t-il le pouvoir de décider jusqu’à quel moment une femme peut avorter en toute impunité ? Combien de fois avons-nous entendu les medias parler de femmes qui sont aujourd’hui poursuivies par la justice française au motif d’avoir tué leur enfant après sa naissance ? Mais avant rien.

Cette lutte pour la vie de l’Eglise n’est en aucun cas un jugement porté à l’encontre des personnes qui ont eu recours à l’avortement. Le Christ nous a appris à ne jamais juger notre prochain. « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ». Nous ne jetons aucune pierre ; au contraire nous compatissons. Nous souffrons avec les deux principales victimes de l’avortement : l’enfant avorté et sa maman. Trop de vies sont brisées à cause de l’avortement. Nous proclamons aussi la miséricorde de Dieu qui peut sauver les mamans et même ceux qui font les avortements ou qui conseillent de les pratiquer. « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs au repentir » (Lc 5, 31-32).

Nous voulons humblement mais avec persévérance défendre la vie naturelle et surnaturelle, la destinée temporelle et éternelle de chaque personne humaine. Mais l’Eglise n’appellera pas « bien » un mal moral objectif.

Le pape Jean-Paul II écrira : « avec l'autorité conférée par le Christ à Pierre et à ses Successeurs, en communion avec tous les évêques de l'Eglise catholique, je confirme que tuer directement et volontairement un être humain innocent est toujours gravement immoral. (…) Rien ni personne ne peut autoriser que l'on donne la mort à un être humain innocent, fœtus ou embryon, enfant ou adulte, vieillard, malade incurable ou agonisant. Personne ne peut demander ce geste homicide pour soi ou pour un autre confié à sa responsabilité, ni même y consentir, explicitement ou non. Aucune autorité ne peut légitimement l'imposer, ni même l'autoriser » (n 57). « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui font des ténèbres la lumière et de la lumière les ténèbres » (Is 5, 20).

Il est de bon ton dans certains milieux d’accuser le prétendu silence de Pie XII face à la Shoah, mais que diront les générations futures de notre temps, de nos hommes politiques, de nous-mêmes si nous ne faisons rien ? L’avortement a fait déjà plus de 50 millions de victimes dans le monde. Combien en faudra-t-il encore pour que les personnes commencent à réfléchir sérieusement ? « Avant de regarder et de vouloir retirer la paille (vraie ou imaginaire) qui est dans l’œil de ton frère, regarde et retire d’abord la poutre qui est dans le tien » (Lc 6, 41).

Comment arrêter cette hécatombe ? Dans nos pays occidentaux : en votant pour des candidats favorables à la défense de la vie. En participant et en adhérant à des associations qui protègent la vie. En manifestant dans la rue ici ou là. En priant aussi car derrière ces atteintes si nombreuses à la vie il y a « celui qui est homicide depuis le commencement » (Jn 8, 44).

Dans ce combat pour la vie, notre Saint-Père le pape est un homme qui a un grand sens pratique : pour marquer les esprits et les cœurs, il invite tous les évêques, tous les prêtres, tous les fidèles à prier pour la vie le 27 novembre prochain. Caïn qui a tué son frère Abel demande à Dieu : « suis-je le gardien de mon frère ? » La réponse est affirmative. Nous sommes les gardiens de nos frères. « A chacun, je demanderai compte de la vie de son frère » (Gn 9, 5). « Vois, je te propose aujourd'hui vie et bonheur, mort et malheur... Je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez » (Dt 30, 15. 19).                        

                                                                         Abbé Laurent Spriet +

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APOSTOLAT DE LA PRIERE

2012


(Du Vatican, le 31 décembre 2008 ;
Agence Fides 3/2/2009)

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Septembre 2012

Intentions du Saint-Père

 

Intention Générale :

 

 

 

Pour que les responsables politiques agissent toujours avec honnêteté, intégrité et amour de la vérité. 

 

 

 

Intention Missionnaire

 

   Pour que les communautés chrétiennes se rendent disponibles à l’envoi de missionnaires, prêtres, laïcs, et augmentent leur soutien concret en faveur des Eglises les plus pauvres.