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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 17:23

Les yeux fixés  sur Jésus-Christ, 

entrons dans le combat de Dieu !


  Etablis dans la grâce depuis notre baptême, nous devons prendre la résolution de changer en nous, dans nos habitudes et nos attitudes, tout ce qui déplaît à Dieu.

  La Septuagésime rappelle la nécessité d’une conversion permanente et prépare spirituellement à l’entrée en Carême. En ce saint temps, l’essentiel, pour le peuple chrétien comme pour chacun de ses membres, consiste en la conversion. L’Eglise, l’Epouse à la fois sainte et humaine du Christ, nous invite à nous mettre à l’écoute du Seigneur. Relisons notre catéchisme :

  « La conversion se réalise dans la vie quotidienne par des gestes de réconciliation, par le souci des pauvres, l'exercice et la défense de la justice et du droit, par l'aveu des fautes aux frères (Jc 5, 16), la correction fraternelle, la révision de vie, l'examen de conscience, la direction spirituelle, l'acceptation des souffrances, l'endurance de la persécution à cause de la justice. Prendre sa croix chaque jour et suivre Jésus est le chemin le plus sûr de la pénitence. La conversion et la pénitence quotidiennes trouvent leur source et leur nourriture dans l'Eucharistie, car en elle est rendu présent le sacrifice du Christ qui nous a réconciliés avec Dieu ; par elle sont nourris et fortifiés ceux qui vivent de la vie du Christ ; elle est l'antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve des péchés mortels. La lecture de l'Écriture Sainte, la prière de la Liturgie des heures et du Notre Père, tout acte sincère de culte ou de piété ravive en nous l'esprit de conversion et de pénitence et contribue au pardon de nos péchés » (CEC, n° 1435-1437).

  Comme nous y inviterons les prédications des dimanches de Carême (centrées sur « la conversion, étape préparatoire à notre vocation à la sainteté »), prenons des résolutions concrètes ! Outre le week-end de récollection des 20-21 mars, quels moyens, quels efforts prendrons-nous dans la prière, le jeûne, l’aumône et les diverses œuvres de miséricordes corporelles et spirituelles ?

  A l’exemple de Notre-Dame et de tous les saints, répondons généreusement à tous les appels de la grâce de Dieu.

  En union de prière.


  Abbé Tancrède Leroux, recteur

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 14:50
« Je suis là pour manifester notre indignation et notre protestation.
On a reproché à Pie XII de s'être tu,
alors qu’il avait de bonnes raisons de ne pas parler tout haut.
Aujourd’hui le monde se tait, alors qu’il n’y a aucune raison de le faire.
Nous n’avons pas le droit de nous taire, c’est ce que je viens crier ! »


Père Abbé du Barroux,
interrogé au cours de la marche pour la vie, le 17 janvier 2010, à Paris.




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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 14:49

du samedi 20 mars (15h30)

au dimanche 21 mars (17h) 
 

prêchée par 

l’abbé Jean-Pierre GAC

Supérieur de la Fraternité  Saint-Thomas Becket 

au lycée et collège Saint-Thomas d’Aquin – Veritas 

56 rue du Perron 69600 OULLINS 
 

pour tous 

Les enfants et adolescents seront pris en charge par tranches d’âge.

Une garderie s’occupera des tout-petits
 

Participation aux frais :

1 personne : 15 € - 1 famille : 25 € 

Renseignements et inscriptions (souhaitées avant le 7 mars) : 

Abbé Hugues de MONTJOYE 

Maison Sainte-Blandine 12 bis, rue Sala 69002 LYON

06 65 23 07 92 ou : hdemontjoye@laposte.net

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 14:53
         - Abbé Tancrède Leroux
   2  - Projet d'année vocationnelle


   3  - La prière
       - Abbé Hugues de Montjoye

   4  - Le prêtre (texte de François Mauriac)
 
5 - Prière des parents pour la vocation de leurs enfants
   6 - Quelques références sur la prière ou la vie spirituelle
   7 - Nazareth (entretien avec le directeur de l'association "Marie de Nazareth"
(Zénit)
   8 - Nouvelles de l'Eglise
   9 -
Le pape met en garde devant le risque de morcellement de la foi.

  10 - Priorité de l'oeuvre de Dieu par la liturgie
(Homélie de la Nativité)

  11 - Le Christ, tête de l'Eglise

  12 - 7 jours avec le Saint Curé d'Ars
     - Abbé Marc-Antoine Dor

  13 - Conseils évangéliques et sainteté sacerdotale
(Jean XXIII)


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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 00:03
Que le Christ Sauveur vous garde dans l'espérance et
qu'Il vous fasse le don de la paix profonde !  


   Sainte année 2010 !

                       

2009 a vu s’achever l’Année paulinienne et s’ouvrir l’Année sacerdotale. Saint Paul comme le curé d’Ars manifestent l’ampleur du ministère sacerdotal. Sacerdoce universel qui découle de l’Enfant Dieu que les mages adorent comme Roi, Prophète et Prêtre en lui offrant l’or, l’encens et la myrrhe. Cette triple fonction (enseignement, sanctification, gouvernement) du Christ, Tête de l’Eglise, le saint Père l’a reçue en plénitude.

2009 fut marqué parle voyage apostolique du pape au Cameroun et en Angola. Au Synode pour l’Afrique, Benoît XVI disait que "s'est d'abord manifestée la force théologique et pastorale du primat papal comme point d'unité de l'Eglise". Cette primauté et unité fondé sur Pierre est encore à la source du retour à la pleine catholicité de la Communion Anglicane, ou des discussions avec la Fraternité Saint-Pie-X. Notons encore l’encyclique Caritas in Veritate qui nous aide à mieux explorer la position théologique et concrète de la doctrine sociale de l’Eglise.

Avec le pape exprimons le vœu d’œuvrer à faire grandir l’espérance et la paix. En premier lieu dans notre relation intérieure avec Dieu, puis par surabondance, dans nos familles, nos communautés, nos sociétés humaines. Avec l’assurance de nos prières à toutes vos intentions.

 

Abbé  Tancrède Leroux, recteur

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 00:00
 
 
« Saints anges gardiens de nos enfants, et tous les saints anges, mettez en nos cœurs de parents une foi ardente.

   Saint Jean Baptiste, mets ...

   Saint Joseph, mets ...

   Saint Pierre et saint Paul, mettez...

   Tous les saints Apôtres et les saints Evangélistes du Seigneur, mettez ...

   Saint Jean-Marie Vianney, mets...

   Tous les saints disciples du Seigneur, mettez...

   [Evoquer chaque saint patron des enfants] mets ….

   Vous tous, saints et saintes de Dieu, mettez en nos cœurs de parents une foi ardente. »

   ¨[ Prière spontanée avec des remerciements / ¨ Prière à Marie ] 

   « Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers ! »

   Le Seigneur est fidèle lorsqu’il nous dit : Demandez et vous recevrez ! La prière pleine de confiance et l’ouverture de cœur des parents, permettront aux familles de vivre dans un climat de paix, de sérénité, de piété joyeuse et favorisera ainsi pour leurs enfants un discernement beaucoup plus facile de leur vocation. Nous pouvons [parents] nous réunir et prier ensemble en faisant monter une supplication qui aille vers le Père, et donner un ou plusieurs enfants au Seigneur Jésus. 

   « Demandez et on vous donnera. Si vous ne doutez pas, tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez déjà reçu et vous l’aurez ».

   Déroulement de la prière hebdomadaire des parents (sans les enfants): Prendre un temps de silence ou de louange et dire ensemble la prière :

   « Nous Vous confions nos familles Seigneur Jésus.

   Nous sommes les parents de …… (les nommer).

   Prenez-nous sous votre sainte protection.

   Aujourd’hui, nous sommes rassemblés pour vous demander d’appeler un ou plusieurs de nos enfants à vous suivre.

   Nous sommes certains que vous les soutiendrez, et que vous nous aiderez discrètement à les encourager pour qu’ils puissent répondre à votre appel.

   Que nous ne soyons pas inquiets du « viens et suis moi ».

   Que l’Esprit-Saint prie pour nous, en nous et sur nous ; qu’Il nous envoie son esprit de sagesse, son esprit de confiance, son esprit de persévérance, son esprit d’unité et son esprit d’amour. »

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 00:00
 
En ce début d’année, il m’a paru intéressant de proposer un thème général que nous pourrions développer au fil des mois dans les différentes rubriques du bulletin. La première idée qui s’est imposée à moi par son importance centrale dans notre vie chrétienne est la prière. Nous avons bien sûr déjà abordé ce sujet à de nombreuses reprises, dans les homélies, les récollections, les bulletins même, les conseils de direction ou de confession, mais nous pourrions dire de la prière comme le Père de Montfort disait de la Sainte Vierge : « De Maria numquam satis ». De la prière on ne parle jamais assez.

   Pour nous en convaincre, je citerai en exergue les premiers mots de l’Année Liturgique de Dom Guéranger : « La prière est pour l’homme le premier des biens. Elle est sa lumière, sa nourriture, sa vie même, puisqu’elle le met en rapport avec Dieu, qui est lumière, nourriture et vie ». Remarquons tout de suite que Dom Guéranger cherche d’abord à nous faire comprendre le bienfait de la prière. Nos devoirs vis-à-vis de Dieu ne sont pas oubliés, mais l’important est d’abord de saisir que seule la prière nous permet de répondre à notre vocation la plus profonde, seule la prière peut nous conduire au plein épanouissement de notre être. En inversant les termes de notre citation, nous pourrions dire que sans prière, nous restons dans les ténèbres, condamnés à l’atrophie et à la mort, sinon apparente, du moins réelle. Nous découvrons aussi dans cette riche citation le cœur de la prière, qui est de nous mettre en RELATION avec Dieu. La prière n’est pas une froide récitation de formules pieuses, elle n’est pas un repliement narcissique sur soi ou sur le néant, elle est « l’élévation de notre âme vers Dieu », comme nous l’apprenons au catéchisme. Elle est un vrai dialogue avec Dieu. Je Lui parle et Il me parle. Il me parle secrètement certes, mais si je sais ouvrir l’oreille de mon cœur, si je sais me recueillir, faire taire en moi les bruits du monde ou des passions déréglées, son murmure deviendra audible. Il se révèle souvent comme Il s’est révélé au prophète Elie, non dans le vent violent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais dans un murmure doux et léger, dans la brise légère (cf. 1 Rois 19,12). Voilà pour ceux qui disent un peu vite que la prière n’est pour eux qu’un fatiguant monologue !

   La prière peut bien évidemment être difficile, voire douloureuse. Elle est le premier lieu du combat spirituel, celui dans lequel le démon aveugle bien des âmes. « Ma prière est trop sèche, elle ne vaut rien ». « Le Seigneur ne m’exauce jamais, c’est bien la preuve qu’Il n’écoute pas mes prières ou qu’Il ne les a pas pour agréables ». « J’ai trop de distractions, ce n’est pas pour moi ». « J’ai essayé et je n’ai pas réussi. A quoi bon continuer ? » « Je n’ai pas le temps, je prierai plus tard ». Nous pourrions allonger ce genre de remarques. Comprenons derrière chacune que c’est le démon qui se frotte les mains. Dès qu’il réussit à convaincre une âme de s’éloigner de la prière, il sait que sa victoire se profile. Seule la miséricorde du Seigneur pourra rattraper les égarés.  

   Et ne croyons pas que les religieux, en particulier les contemplatifs, n’ont pas à lutter aussi dans ce domaine. Ils sont même aux premières lignes de ce combat redoutable et décisif. Quand on sait qu’une sainte Thérèse d’Avila a connu la plus terrible sécheresse spirituelle pendant treize années, que son héritière de Lisieux a traversé les mêmes épreuves les deux ans et demi qui ont précédés sa mort, que saint Jean de la Croix, Docteur de la vie spirituelle, est aussi le Docteur de la nuit de l’âme, on comprend qu’il ne faut pas être surpris des difficultés en ce domaine (quelles que soient les causes des difficultés que nous rencontrons, qui peuvent venir simplement de notre négligence…).

   Retenons bien cette vérité : sans prière, sans VIE DE PRIERE, pas de vie intérieure ! On pourra aller à la messe, communier même, s’il n’y a pas autour une RELATION personnelle et vivante à Dieu, notre vie spirituelle ne « décollera » jamais. On se condamne à vivre honnêtement, quand Dieu nous appelle à vivre saintement, à répondre à son amour, à entretenir avec Lui un amour d’amitié (cf. encyclique « Deus caritas est » de Benoît XVI). Et contrairement à ce que certains pensent malheureusement, il est beaucoup plus beau, joyeux et enthousiasmant de vivre saintement, du moins de tendre à cette qualité de vie, toute pénétrée d’un amour qui nous dépasse, nous attire, nous emplit, nous relève, que de se calquer sur un moralisme désincarné.

   Il ne suffit donc pas de « prier », encore faut-il remplir notre prière, l’animer, c’est-à-dire lui donner une âme, un souffle, une présence. « Adorer en esprit et en vérité » disait notre Seigneur (cf. Jn 4,23). Seul l’Esprit-Saint, Esprit commun du Père et du Fils, peut nous apprendre à prier et prie en nous si nous lui laissons la place, si nous collaborons à son action.

   Je voudrais aujourd’hui attirer l’attention sur les prières du matin et du soir. Combien de chrétien les négligent de façon plus ou moins criante, persuadés que ce n’est pas si important. Qu’est-ce qu’une petite prière le matin ou le soir en plus ou en moins ?

   C’est à la fois peu de chose et beaucoup. Peu de chose car cela ne nous empêche honnêtement pas de vaquer à nos occupations. Sur quatre-vingt-quinze quarts d’heure que comporte une journée, si nous en consacrons, ne serait-ce qu’un au Seigneur (c’est peu !), il nous en reste quatre-vingt quatorze pour le repos, le travail, les repas, la détente… Avouons que le prétexte : « Je n’ai pas le temps ! » n’est pas convaincant, ni le matin, ni le soir. On peut toujours faire ne serait-ce qu’une brève offrande de la journée le matin, avec un beau signe de croix et une courte prière dans laquelle nous cherchons à mettre tout notre cœur, et le soir une prière un peu plus longue. Ne nous contentons pas d’un simple Pater et de quelques Ave. Ce qui peut suffire à cinq ans ne nourrit pas une vie spirituelle quand on a quinze ans ou soixante ans.

   Nous pouvons nous aider de différentes formules de prières toutes faites, puisées dans nos missels ou livres de prières.

   La récitation de l’angelus matin, midi et soir est une bonne manière de sanctifier notre journée, et permet d’ancrer facilement une bonne habitude qui sera un soutien et un levier pour notre prière . Le chapelet avec la méditation, même brève, des mystères nous conduit insensiblement de la prière vocale à la prière mentale, à la méditation. Il est bon de s’unir aussi à la prière officielle de l’Eglise, en utilisant telle ou telle partie de l’Office Divin : hymne, psaumes, capitule, répons, oraisons de l’office de matines, prime, laudes, vêpres ou complies. Le choix est vaste et permet de varier selon les jours. N’oublions pas en priant les psaumes qu’ils sont avant tout Paroles de Dieu Lui-même mises sur nos lèvres. Ils ont aussi l’avantage de pouvoir être dits en chœurs alternés, ce qui peut être profitable dans le cadre de la prière familiale.

   N’oublions pas que si nous avons une prière commune – en famille, en couple – celle-ci ne remplacera jamais tout à fait une prière personnelle, dont nous avons absolument besoin, notre relation à Dieu étant aussi personnelle. Cette prière plus personnelle prendra généralement la forme de l’oraison mentale, ou de la lectio divina.

   Comment dire cette prière du matin et du soir ? L’idéal est d’avoir un coin-prière dans la maison ou dans sa chambre. Peut-on prier au lit ? La réponse est assez évidente : ce n’est pas l’idéal, surtout si l’on est dans une position propice au sommeil, mais c’est évidemment mieux que rien. Il faudrait privilégier tout de même dans ce cas la position assise. Il faut toujours veiller à prier avec « respect, attention et dévotion », comme le demandait une belle prière de l’Eglise avant de réciter l’office Divin.

   Les obstacles et dangers sur ce chemin de la prière sont hélas nombreux. L’habitude contraire déjà ! C’est un poids qu’on n’imagine pas. « Je n’ai jamais fait ma prière du matin jusqu’à présent, ce n’est pas maintenant que je vais commencer ! ». C’est le démon de la paresse qui se glisse de façon subtile, pour nous faire renoncer à cette prière, sous différents prétextes, ou pour nous la faire remettre à plus tard. En rapport avec ce poids de l’habitude contraire, se présente aussi la peur du « qu’en dira-t-on ? », qui paralyse même au sein de la famille, même au sein du couple. Le lâche respect humain dont on n’est pas fier en confession.

   Autre obstacle qui risque de nous barrer la route d’une vraie vie spirituelle : notre superficialité. Lorsque nous mettons dans une balance sur un plateau la télévision, l’ordinateur, le travail, les sorties, la famille, le repos, et sur l’autre plateau l’impérieuse nécessité de la prière, voyons où penche habituellement la balance… Il est à craindre qu’elle penche rarement du côté de la prière. C’est le moment de relire pour nous la parabole du semeur. Et ne nous prenons pas toujours pour la bonne terre ! Autre obstacle : notre orgueil, qui nous empêche de reconnaître nos errements, nos négligences…

  Il n’est pas humiliant de reconnaître devant Dieu sa misère, puisqu’Il veut nous en relever. Mais il est stupide de s’enfermer dans cette misère, de s’accrocher à nos lâchetés, et il sera plus qu’humiliant de ne les reconnaître qu’au jour du jugement devant le tribunal de Dieu et toute la cour céleste.

  Proche de l’orgueil est l’illusion qui nous guette. Elle voudrait nous faire croire qu’une vie honnête suffit. Si les exemples existent de braves gens et même de grands pécheurs sauvés in extremis des flammes de l’enfer par la miséricorde de Dieu, les prières d’un parent ou de proches, un « je vous salue Marie » qu’ils ont récité chaque jour malgré les désordres de leur vie, etc. n’oublions pas qu’ils ont éprouvé un sincère regret d’avoir vécu loin de Dieu et de son Amour, dans l’indifférence ou la haine. Ce n’est que moyennant ce regret sincère qu’ils ont pu mériter le pardon. Mais celui qui vit dans la tiédeur et qui meurt dans la tiédeur sans se repentir, Dieu nous avertit qu’Il le vomissait de sa bouche (cf. Apocalypse 3, 16). Ne prenons donc pas pour une solution acceptable ce qui est une négligence coupable.

  Les remèdes existent heureusement pour nous tirer vers le haut. Citons brièvement quelques uns qui sont mis à notre disposition : la retraite REGULIERE (cinq jours, disait Marthe ROBIN). Les moines eux-mêmes en éprouvent le besoin. Nous en avons au moins autant besoin qu’eux. Les propositions sont nombreuses, mais pour beaucoup une retraite selon les exercices spirituels de saint Ignace marquera le début d’une vie nouvelle. Autre remède : la confession fréquente et la direction spirituelle, en mettant en lumière notre vie de prière, ses difficultés, mais aussi ses joies, nos résolutions, nos désirs, nos projets. Ne négligeons pas enfin la lecture des maîtres spirituels, d’abord ceux que l’Eglise recommande particulièrement (les Docteurs de l’Eglise en premier lieu), ensuite tous ceux qui peuvent nous aider et dont la doctrine est sûre. L’essentiel dans ce domaine n’est pas d’accumuler les lectures jusqu’à l’indigestion, mais de les assimiler, de le ruminer, et d’y revenir si elles nous ont nourris substantiellement.

  Enfin, pour terminer, n’oublions pas de prier le Seigneur, comme les apôtres : « Seigneur, apprends-nous à prier » (Luc 11, 1).


Abbé Hugues de MONTJOYE
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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 00:00

     « Le prêtre est resté pour moi ce qu’il fut à l’aube de ma vie, mais d’abord et avant tout celui qui lie et qui délie, celui qui, au moment où il lève la main pour nous absoudre, ne se distingue plus du Fils de l’homme à qui a été donné sur la terre le pouvoir de remettre les péchés. Pouvoir dont nous sommes éblouis plus encore peut-être quand nous n’avons à confesser aucune faute grave, car c’est alors que la grâce attachée au sacrement de pénitence agit à l’état pur, si j’ose dire, et que nous la ressentons jusque dans notre chair. Ceux qui louent l’Eglise d’avoir inventé avant Freud une thérapeutique de l’aveu ne savent pas de quoi ils parlent. Ce n’est pas de porter à la lumière nos hontes, ce n’est pas cela qui nous délivre, mais un geste, une parole, un pouvoir.

     Ce qu’est le prêtre pour moi ? La rencontre de la puissance du Créateur et de l’infirmité de la créature dans un même être. Et ici je vous confierai une grande grâce que j’ai reçue et qui, si j’en crois beaucoup de confidences, n’est pas si commune : c’est qu’ayant connu tant de prêtres, et dès le commencement de ma vie, je n’en ai rencontré aucun qui m’ait scandalisé ou fait du mal, nombreux sont ceux qui m’ont édifié, et plusieurs, à certains tournants de mon destin, m’ont pris sur leurs épaules. J’ai sur ce sujet des souvenirs que je ne partage qu’avec Dieu, car le prêtre lui-même ignorera quelle grâce l’a traversé jusqu’au soir où, pauvre ouvrier vanné et accablé, debout au seuil de l’éternelle joie, son humilité s’étonnera de la parole qui lui sera dite, de la récompense qui lui sera donnée.

     Le prêtre, homme qui remet les péchés, consacre pour moi l’hostie. Vous me direz qu’il est cela pour tous : "Mais pour vous, en particulier, qu’est-il donc ?" Rien d’autre que ce que je vous dis : celui qui, après avoir pardonné, met l’hostie dans ma bouche ; et celui qui, avant de me la donner, l’élève un instant au-dessus du ciboire - si bien que je ne puis séparer dans mon esprit ni dans mon cœur, un prêtre même médiocre, de cet acte, de cela qu’il accomplit chaque matin, de cette offrande de Dieu à Dieu, et de Dieu à l’homme qui communie à un homme qui a été moi-même bien souvent.

     D’un mot, ce qu'est le prêtre pour moi ? C’est le Christ. Ce que j’attends du prêtre et ce que je reçois de lui ? C’est le Christ. »


 François Mauriac 

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 00:00
 Vous savez sans doute par le tract ou la lettre mise à votre disposition, que les prêtres de Saint-Georges, ainsi que d’autres prêtres diocésains célébrant la forme extraordinaire, sont membres de l’association sacerdotales Totus tuus reconnue par Mgr Barbarin le 16 octobre 2009 (après avoir été fondée par Mgr Cattenoz en 2007 : associationtotustuus.com). Outre le soutien spirituel entre prêtres, des retraites ou des sessions liturgiques et théologiques, nous confions à vos prières un projet d’année vocationnelle en cette année sacerdotale :

   Afin de répondre à l’appel du pape Benoît XVI : «Redécouvrir la beauté et l’importance du sacerdoce » (03/04/09).

   Sous l’autorité du cardinal Barbarin, une année de spiritualité s’ouvre à Lyon à la rentrée 2010. Elle s’adresse aux jeunes gens qui ont grandi dans la forme extraordinaire du rite romain. L’année se déroulera en lien avec des prêtres de l’association Totus Tuus. Cette année permettra d’approfondir le lien avec le Christ et de discerner dans un cadre communautaire l'appel à la vocation sacerdotale diocésaine, dans toutes les dimensions qui la constituent.

   Tout en prenant en compte l’enracinement liturgique dans la forme extraordinaire, elle comportera tous les éléments d'une année de fondation spirituelle : lecture intégrale de la Bible, enracinement quotidien dans l'oraison, service des pauvres, expérience des Exercices Spirituels de saint Ignace.

 

Mgr-Batut.jpg

Contact : Mgr Jean-Pierre BATUT, évêque auxiliaire de Lyon,
Archevêché  1 Place de Fourvière 69005 Lyon
Tél. : 04 72 38 80 90 ; jpbatut@wanadoo.fr

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 11:25
(tiré de : Manuel des Indulgences, Normes et Concessions, édition du Jubilé, éditions P. Lethielleux – publié par la Pénitencerie Apostolique le 16 juillet 1999 pour l’original en latin, le 22 février 2000 pour la traduction française).

Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui participe dévotement dans une église ou un oratoire au chant ou à la récitation solennelle de :

- l'hymne " Te Deum " le dernier jour de l'année, en action de grâce à Dieu pour tous les bienfaits reçus au long de l'année. (concession 26 §1, 2°)

- l'hymne " Veni Creator " le premier de l'an pour implorer l'aide divine pour tout le cours de l'année, ou encore en la solennité de la Pentecôte (concession 26 §1, 1°)

Les indulgences sont la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà pardonnée. À certaines conditions, le fidèle acquiert cette rémission, pour lui-même ou pour les défunts, par le ministère de l’Église qui, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue le trésor des mérites du Christ et des saints. (Compendium, 312)

Pour gagner l’indulgence plénière, en plus d’exclure toute affection au péché, même véniel, il est requis d’accomplir l’œuvre indulgenciée et de remplir les trois conditions : confession sacramentelle, communion eucharistique et prière aux intentions du Souverain Pontife.

  Les trois conditions peuvent être remplies plusieurs jours avant ou après l’accomplissement de l’œuvre prescrite ; cependant, il convient de recevoir la communion et de prier aux intentions du Souverain Pontife le jour même où l’on accomplit l’œuvre.

(NB : prier « aux intentions de » n’est pas équivalent à « prier à l’intention de»)

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(Du Vatican, le 31 décembre 2008 ;
Agence Fides 3/2/2009)

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Intentions du Saint-Père

 

Intention Générale :

 

 

 

Pour que les responsables politiques agissent toujours avec honnêteté, intégrité et amour de la vérité. 

 

 

 

Intention Missionnaire

 

   Pour que les communautés chrétiennes se rendent disponibles à l’envoi de missionnaires, prêtres, laïcs, et augmentent leur soutien concret en faveur des Eglises les plus pauvres.